Un espace remodelé

 

Juste au centre du jardin, là où se trouvait jadis le Cèdre de l’Atlas (abattu par l’orage), trône un bout de tronc d’Acacia qui sert de support à une petite statue en fonte.  D’abord ce fut la belle « May-Li » que j’ai déplacée sur la terrasse et puis j’y ai mis « Sybill » (je suis fan de ce prénom anglais) toute douce couchée sur son flanc.  

Cela ne parait pas pour l’instant mais en été cet endroit est fortement fleuri, le sol se découvrant à peine.

La pièce maîtresse est bien entendu le beau rosier « Mme Lebrun de St-Osmane » (bel hybride de moschata créé par Jean-Pierre Vibert en 1994), taillé fortement au printemps 2021 il a mis un certain temps à se remettre, il est bien parti à présent et ses branches me gêneront probablement encore cette année pour le passage car avec ses petites aiguilles il sait se coller aux vêtements. 

Près de lui se trouvent une heuchère Tiramisu, le sublime pavot Patty's Plum, une seconde Tiramisu couplée à un carex un peu plus en arrière et tout autour de la statue les heuchères Mega Caramel et une toute nouvelle d’Aywiers Peachberry Ice (rouge) ainsi qu'une foncée un mètre plus loin dont j'hésite sur le nom, soit Bronze Beauty, soit Dark Secret mais je penche pour la première solution). 

J’ai intégré le rosier « Manou Meilland » juste au pied de la statue, il ne pousse pas trop haut et offre un coloris rose bengale qui devrait me plaire, je verrai à l’usage si son emplacement est judicieux, pour l'instant il reste petit.

Le rosier Jazz Festival (aussi un Meilland) est proche des heuchères, j’apprécie son coloris spécial qui scintille sous le soleil.

Photo 2021

A ses côtés se trouvait le rosier « Nigrette », que l’on appelle aussi "La rose noire de Sangerhausen".  Ce bel Hybride de Thé, classé aussi dans les roses de Chine, faisait peine à voir car au fur et à mesure des années je devais lui donner à boire presque chaque jour, je vous passe les détails du feuillage qui finissait par ressembler à une toile d’araignée tant les trous étaient nombreux.   

C’est que je l’apprécie la Nigrette alors je l’ai mise en pot, au soleil pour l'instant histoire de reconstituer branches et feuillage et mi-ombre s'il refleurit, engrais, fumier et tout en espérant qu’elle reprendra, j’ai taillé à 5 cm ! c’est qu’il ne restait plus grand-chose !  Il est trop tôt pour affirmer qu’elle sera sauvée, je lui laisse le temps et la tient précieusement à l’œil à chacune de mes sorties au jardin.  Je pense que ce rosier demande un terrain gras, l'endroit où elle se trouvait est trop sec.

J’ai dû la remplacer bien entendu et j’ai choisi un second exemplaire du beau rosier « Young Lycidas » (David Austin) que j’ai au fond du jardin.  Celui que je possède je l’ai toujours très peu taillé, le pied est dégarni sur 20 cm et l’engin fait à présent 160 cm de haut.   

Celui-ci ne sera pas traité de la même manière, imaginez un truc aussi grand qui cachera tout le reste, non lors de la taille je le rabattrai à 40/50 cm chaque année, je l’ai tenté avec Munstead Wood qui s’en porte à présent à merveille avec un pied bien fourni.   Il faut dire que le rosier lors de l’achat la semaine dernière présentait déjà plein de boutons, si je me rappelle bien il faudra deux à trois ans pour que les roses ne penchent plus trop la tête car elles sont lourdes, je ne vous parle pas du parfum : divin.

Photo 2021 de mon autre Young Lycidas

A l’opposé j’avais placé un rosier Noack « Charisma » dont le coloris un peu trop cerise ne me bottait pas mais j’admet que les roses étaient belles et surtout généreuses.  Il n’a pas supporté un taille un peu forte cette année, j’ai donc décidé de le supprime fin avril lorsque j’ai compris qu’il ne refleurirait pas ou vraiment très peu, trop de branches mortes.

J’ai mis à sa place un autre Austin rempli lui aussi de boutons « The Ancient Mariner », c’est aussi un rosier conséquent et je vais devoir tailler tout autant que pour Young Lycidas.  

Les Austin réussissent fort bien chez moi, pourquoi m’en priver ?  Bon d’accord les roses sont assez semblables mais coloris et parfums s’amusent dans la gamme des contraires.  Je ne connais pas la rose, cette fois j’ai laissé parler mon émerveillement devant les nombreux boutons, j'avais le choix avec Olivia Rose mais c'est le vieux marin qui m'a séduite. (Captain Iglo....)

Photo Web

 

Pour couronner l’ensemble le bel hydrangea « Incredible » placé au pied de l’Amélanchier du Canada offre ses grandes fleurs blanches en pompons, derrière lui l’hydrangea « Little Honey » apporte cette touche citronnée qui ne me déplait pas.   

Et durant quelques semaines la pivoine Sarah Bernard viendra agrémenter l’ensemble.

Photo 2021

 

Derrière Incredible j’ai placé cette année un Weigela Picobella rosa à la floraison fushia et aux tiges légèrement retombantes.

Crédit photo : Kordès 

(il faudra que je pense aussi à ajouter quelques belles pierres blanches, je vais copier !)

Le verdict dans quelques temps, mais je pense que ça ira. 

Je souhaite à toutes les mamans de Belgique et des autres pays une très bonne fête (08 mai).

A pluche !

Siam