En l’espace de quelques jours sous un temps mi ensoleillé, mi couvert, aux températures un peu plus supportables (quoique celles de la nuit ne soient pas des plus agréables) le jardin revit.
Les feuillages n’en font qu’à leur tête et petit à petit les espaces vides se comblent au jardin, même les rosiers taillés bien courts reprennent vie.
Les tulipes s’épanouissent en prenant le temps, les Parrots sont les
plus audacieuses pour l’instant.
A pluche !
Siam
Ce dimanche il faisait agréable et je suis allée me
promener dans une jardinerie regorgeant de beaux rosiers, tentation extrême,
tentation dantesque, de toutes les formes, couleurs, hauteurs, odeurs, aux
feuillages si différents. Après avoir
introduit pas mal de coloris rose au jardin j’avoue que mes goûts virent vers
les crèmes, jaune clair, orange, couleurs de rosiers que j’affectionne
particulièrement et que d’autres ne veulent pas voir. J’ai envie de me faire plaisir car ces prix (entre
11€ et 14€) totalement à l’inverse de ceux pratiqués chez les producteurs et aux
foires aux plantes incitent à l’achat après avoir pesé le pour et le contre en
observant les tiges, ramifications, qualité du feuillage et bourgeonnements.
Avant de jeter mon dévolu sur un rosier j’ai pris du recul pour imaginer son intégration à l’endroit voulu, inutile de me précipiter, penser et penser encore, jouer avec la palette du peintre et imaginer….
Voici l’endroit qui demande un petit plus….. au fond du jardin, partie gauche, si, si regardez bien dans cet ensemble il y a « comme un vide » qu’il fallait combler. On y trouve du jaune, du blanc, du rose clair et plus soutenu avec « Geoff Hamilton » en rose clair, « Rose de Rescht » en fushia, « Kew Gardens » en simples roses jaune et blanc et « The Pilgrim » jaune et blanc aussi aux plus grosses fleurs. Alors qui ?????
Voici le petit nouveau « La Feuillerie », une
production 2011 d’Anne Velle-Boudolf pour Lens, de belles petites fleurs
moyennes en coupe jaune et jaune clair pâlissant vers le blanc crème, tout ce
que j’aime, annoncé entre 120 et 150 cm.
Au pied de ce petit monde j’ajouterai quelques cosmos (de
mes semis), histoire de combler les vides éventuels au sol et rester dans la
gamme.
A pluche !
Siam
Nous avons créé ce
jardin de roses en 2011 (avec amendement du sol l’année précédente) et
introduit cette petite barrière en 2012.
Il y avait peu de déco au jardin à l’époque et surtout de grands arbres
qui ont à présent disparu (un Cèdre de l’Atlas et un Pin d’Autriche).
La barrière a été
placée près du Prunus afin la voir dans l’angle de vue au départ de la véranda,
nous l’avons peinte en beige.
En mai 2014, les grands
arbres disparus, j’ai décidé de la peindre en bleu Provence. Ce ton était tonique d’autant que par la
suite nous avons introduit à l’arrière une pyramide avec le rosier Lens « Juliana
von Stolberg » fleur ‘Rush » en plus grand somme toute. Le bleu et le rose clair c’était agréable.
Le mois dernier je me met à regarder d’un peu plus près la divine. Hou, hou, la divine a prit un coup de vieux, une couleur qui s’effrite et les pieux au sol en début de décomposition. Hop on enlève pour ausculter la malade, un coup de mou pour ne pas dire un coup d’eczéma ! J’aime pas, na.
Quelques vis pour tout
remettre en ordre, changement des 2 pieux, un ponçage en règle et deux coups de
peinture et voilà la divine remaquillée pour la prochaine représentation. La Diva ne saurait attendre et heureusement
le temps n’était ni venteux, ni humide, la peinture une fois posée il n’y avait
plus qu’à la remiser au garage pour le séchage.
J’ai décidé de la changer de place pour pouvoir admirer la pyramide
Bien entendu « Monsieur Chêne » à repris sa place.
Il faut revoir sa déco
de temps à autre, voilà c’est fait chez moi pour pas un rond (j’avais les pieux
en réserve depuis belle lurette).
A pluche !
Siam
En cette période de gel, dégel et regel, je ne puis vous présenter un jardin digne du Printemps, deux tulipes qui ne casseraient pas trois pattes à un canard, des mauvaises herbes qui quoiqu’il arrive trouvent le moyen d’envahir le sol et nombre de floraisons qui se font désirer. Il faut rester positif et voir ce que le jardin offre, une façon de parler des petites choses que l’on laisse de côté, comme ce sédum par exemple que je trouve beau à ravir.
Au patio j’admire la venue du feuillage des deux acers qui s’accommodent fort bien d’être en pot, le brun « Blood Good » et le vert « Orange dream » aux formes différentes,
Le Skimmia est en pleine floraison, c’est sa période de vie que j’apprécie le plus,
par contre les spirées ne sont pas encore en fleurs, pour l’instant elles offrent leur premier feuillage, totalement différent de celui d’été, comme « Gold Flame » par exemple,
ou encore « Magic Carpet »,
sans oublier « Goldmount » qui devient franchement volumineuse (je n’en taille plus aucune depuis deux ans)
Il y a deux pivoines au jardin (Sarah Bernhard et Dolorodell), voici la seconde à laquelle j’ai déjà placé un support, pratique pour garder la plante bien droite !
Les hydrangeas Quercyfolia qui fleurissent sur le bois de l’année précédente commencent à épanouir leur feuillage, ici « Snowflake »
et enfin « Little Honey », deux feuillages totalement différents, le premier aime le soleil et le second l’a en horreur.
Les physocarpus sont un peu plus timides en cette saison perturbée pour le feuillage, voici « Amber Jubilee » qui me ravit chaque année, l’autre « Lady in red » n’est pas en reste non plus (mais je ne l’ai pas pris en photo).
Les rosiers explosent littéralement, même ceux que j’ai taillé tout court l’an dernier parce que je les trouvais trop volumineux, c’est beau de voir toutes ces différences de couleurs allant du vert tendre au brun roux. Allez je vous montre celui qui se trouve en pot dans l’espace « Camélia », il s’agit de « Sir John Betjeman» qui ne se retrouve même plus dans le catalogue David Austin (le dernier catalogue que je possède, soit 2014 le mentionne à peine dans une des dernières pages), c’est un petit rosier qui gagne à rester en pot car les branches sont flexibles, en pleine terre ce serait un désastre, en plus les roses penchent la tête mais pour rien au monde je ne m’en débarrasserais parce que son coloris est particulier. Le voici actuellement….
et en fleur l’an dernier (pour vous faire une idée puisqu'il devient presque impossible à trouver)
J’ai perdu bien des heuchères au jardin mais certaines sont vraiment résistantes, voici l’indécrottable « Marmalade »
la belle « Gloire d’Orléans » que j’aime pour la douceur de ses coloris tout au long de l’année (elle me rappelle le trèfle).
et « Tiramisu » qui courtise le Carex depuis quelques années déjà, le fol amour quoi !
Bon le camélia rose (sans nom) pose problème, superbe durant ses années en pot il fait grise mine depuis que je l’ai planté, je l’excuse toutefois vu le temps exécrable que nous avons.
L’Ibéris « Masterpiece » est en fleurs et cela durera quelques mois encore, jolie tache blanche au jardin qui ne demande pas d'entretien.
A pluche !
Siam
Ajoutez la au Covid, au confinement qui nous cadenasse la liberté, à la débacle économique et vous aurez la sauce de cette première partie de l’année 2021.
22°C lundi dernier et -2°C ce matin,
Il faut absolument que je retrouve ce savant et sa géniale machine pour mon retour dans les années soixante…. une météo plus régulière, des rides en moins, la liberté et l’insouciance de la jeunesse.
Siam
