Dans un jardin tout n’est
pas rose et violette…. Mais cela vous le savez déjà.
J’ai décidé d’enlever
les rosiers qui ne répondaient pas à mes attentes parce que trop chétifs, trop
soiffards, trop malades, roses trop vite fanées, trop et trop.
Ca c’est la logique évidente sauf que face à ce passage à la trappe il y a un rosier pour lequel j’ai un sérieux coup de cœur et dont je ne veux ni ne peux me passer : Augusta Luise aussi appelé Fox-Trot, (hybride de thé) du créateur Tantau (Allemagne) parce que la rose m’émeut au plus au point, elle est belle, frissonnante avec sa jupette en frou-frou comme à l’opéra et ses coloris pêche et rose clair, bref la rose a toutes les qualités à mes yeux mais le feuillage ne peut en dire autant, ce serait plutôt « mémé malade de la varicelle » taché et vieillot.
C’est une question de soins, de terre, d’alimentation
et même d’exposition (plutôt mi-ombre claire avec quelques heures de soleil)
et je finirai bien par apprivoiser la
donzelle.
Voici le premier exemplaire acheté au marché que j'ai associé à la valériane rouge (ou centranthus ruber) pour garder une unité de coloris, le bleu pour moi serait trop cassant, le blanc convient aussi mais pour un mariage plus froid ainsi qu’un jaune tendre).
Début de cette année j’ai profité du changement de place de la barrière bleue (qui est devenue taupe) pour enlever à ses côtés le pied trop malade et aux racines quasi disparues, trop de soleil peut-être ou du pipi de chats, je pencherais finalement pour les deux.
En mars j’ai acheté un autre exemplaire que j’ai installé devant la véranda avec à ses côtés du lychnis blanc et deux plants de valériane (voir le 0 sur le cliché), tout petit le rosier a tenu le coup pendant ses quatre premiers mois de plantation m’offrant quelques belles roses.
Etouffé par mes erreurs de
plantation (le lychnis est une vraie peste) il a fini par dégonfler comme une
baudruche, fini les belles roses et même le feuillage. Alors que faire ? acheter un troisième exemplaire ? Je l’ai enlevé pour constater la force de ses
racines, rien à voir avec l’exemplaire précédent donc cette fois une sérieuse
chance de reprise, la période n’est pas vraiment idéale mais je n’avais plus le
choix.
Le grand bac du patio s’est libéré car j’ai enlevé les rosiers Purple Tiger (tout rikiki) et Berlingot (un beau panaché blanc et rose, odorant, mais aux tiges ingrates), changé la terre pour la nouvelle installation avec à ses côtés l’achillea Lachsschonheit.
A pluche !
Siam