Pauvre Poupée (10)

 

J+2

Poupée est incroyable, un chat qui sait ce qu’il veut et pas autrement.

Dans la soirée d’hier je l’ai délivrée du pansement qui comprimait sa patte, elle n’a même pas tenté de lécher la plaie, s’est laissée faire et s’est recouchée visiblement heureuse de ne plus être entravée et avoir retrouvé une marche qui ne donne plus à sourire, style trot de cheval en compet si vous voyez ce que je veux dire.

Le soir nous devions lui donner l’antibiotique, OK écrasé et dilué dans l’eau de source j’ai pu remplir le contenu d’une grosse seringue et l’affaire était dans le sac comme on dit, apéro servi en direct dans la bouche.

Venait ensuite le délicat nettoyage des yeux + le tamponnage de la plaie, mon mari la tenait et je me suis approchée avec le mouchoir imbibé d’iso-bétadine, oui mai cela ne lui a plu du tout, illico avec ses pattes elle a enlevé sa protection, hop direct au sol !  nous en sommes restés interloqués, elle nous a battu à plate couture comme on dit.

Après avoir procédé au nettoyage je l’ai suivie de près toute affolée que j’étais de la voir sans protection, j’avais peur oui très peur qu’elle ne « chipote » à la plaie mais c’était sans compter sur la douleur qui lui empêchait toute tentative, d’ailleurs je pense qu’elle n’y pensait pas du tout.

Nous avons passé la nuit toutes les deux dans la salle TV, elle couchée sur un gros coussin posé sur le sol et moi allongée sur le fauteuil et pour éviter tout problème j’avais mis la litière sans le couvercle, histoire qu’elle ne se fasse pas mal car elle passe du temps à gratter pour recouvrir ses petites crottes.

Elle a été sage comme une image, n’a pas bougé du tout et a mangé quelques croquettes en matinée, impossible de lui faire prendre quelque autre repas, son odorat perturbé doit en être la cause mais comme elle est bien en chair je ne m’en inquiète pas vraiment .  L’odeur d’œuf pourri semble s’évaporer, du nez coule encore un peu de pus et de sang mais c’est normal après une telle opération, l’important est que son nez se vide des impuretés, combien de fois ne suis-je pas derrière à sa recherche pour lui essuyer le nez avec un mouchoir en papier mouillé, à chaque fois je retire beaucoup de choses….

Comme c’est commode avec 11 chats de devoir fermer portes et fenêtres (si ce n’est la fenêtre coulissante de la véranda pourvue d’un moustiquaire pour l’apport d’air frais), je suis nounou, infirmière (et portière pour les autres chats : tu rentres, tu sors, 50 x par jour) mais tout mettre en œuvre pour éviter que notre cocotte s’enfuie au jardin.

Je vous redonnerai quelques nouvelles plus tard.

A pluche !

Siam

Pauvre Poupée (9)

 

J’ai eu un choc en la retrouvant, ne la reconnaissant pas de suite j’ai été obligée de scruter un bon moment le chat dans son couffin avant de reconnaître ma chérie, toute jaune et gonflée avec des yeux à faire peur.

 

Illico l’odeur vous frappe, odeur de sang et de pus mêlés, yeux cernés de sang séché et puis cette collerette qui la gêne et la panique, sans oublier un grand bandage à la patte avant gauche placé après l’enlèvement de la perfusion, bandage qui l’empêche de marcher convenablement et gonfle le bas de la patte (à garder 24h00).  La totale.

 

Je me demande comment je vais pouvoir la nourrir et lui donner à boire si ce n’est avec une grande cuillère, impossible autrement, tout aussi impensable d’enlever la collerette le temps d’un repas sous peine de casser le système de fermeture et ne plus pouvoir la replacer.

 

Elle a d’abord été endormie sous anesthésie gazeuse pour une radiographie des os du nez, le chirurgien a ensuite cassé et détaché l’os frontal pour nettoyer toutes les neucroses situées en dessous et puis reconstituer le tout, voilà pourquoi ma Poupée porte une minerve afin qu’elle ne sape pas le travail chirurgical avec ses griffes.

 

Je dois lui donner deux antibiotiques par jour/pendant 5 jours, nettoyer la plaie avec de l’iso bétadine deux fois par jour et anti douleur en gouttes chaque jour, je pense que je ne vais pas dormir pendant longtemps.  Ma Poupée tu es la championne du courage.

Prochain rendez-vous avec le chirurgien : le 2 août au matin.

 

A pluche !

Siam

 

Pauvre Poupée (8)

 

Et c’est reparti pour un tour…. Poupée est très courageuse mais bien malchanceuse.  Je vous ai parlé de son accident l’an dernier et des hospitalisations et intervention qu’elle a subies (voir le chapitre « Les pattes de velours »),  je pensais que ses soucis seraient terminés et qu’elle retrouverait la santé.

Mais voilà le mal n’est pas enrayé et l’odeur d’œuf pourri refait surface, de son nez (et parfois l’œil) coule un pus visqueux qu’il faut nettoyer régulièrement, pourtant sa vigueur et son appétit ne semblent pas affectés et elle a même pris du poids.  Elle éternue constamment et nous avons fini par l’appeler « Atchoum » comme dans Blanche neige.  Chaque jour nous lui faisons des inhalations, mettons l’onguent dans les oreilles (qui sent le Vicks) mais il n’y a pas de solutions sinon une nouvelle opération.

 

Ce 7 juillet nous l’avons emmenée dans une clinique équipée d’un scanner pour des examens plus approfondis, deux endoscopies et une radiographie l’an dernier ne permettaient pas d’aller loin dans la cavité nasale, si j’avais pu prévoir j’aurais fait procéder directement à un scanner peut-être le double de prix d’une endoscopie mais nettement plus précis, mais voilà je ne suis médecin.  Ce qui est fait est fait et il fallait aller de l’avant, alors pas d’hésitation notre minette devait être à jeûn car endormie (tout comme pour une endoscopie) pour le passage au scan (les animaux endormis (sous perfusion) sont toujours entubés pour l'apport d'oxygène et la surveillance de la respiration).

Je cite la conclusion du rapport :

« La quantité de matériel dans les cavités nasales, particulièrement à gauche, est très importante et inattendue après rhinotomie.  Une origine infectieuse est probable.  Il n’y a pas d’évidence de corps étranger »

 

Nous avons repris contact avec le chirurgien qui l’a opérée le 27 juillet 2020 pour convenir d’une date d’intervention, ce sera le 23 juillet avec quelques jours d’hospitalisation (deux si tout va bien).  Un prélèvement sera effectué pour analyse en laboratoire afin de définir le virus éventuel et traitement à appliquer en espérant qu’il n’y a pas de tumeur.  Je croise les doigts, en attendant Poupée joue, mange bien et se fait toute câline avec pleins de ronrons.

Je vous donnerai des nouvelles.

A pluche !

Siam

La gourmandise est un vilain défaut

 

Que serait la vie sans péchés capitaux ?  je choisis la gourmandise car c’est bien un de mes défauts (que je veux bien reconnaître 😏😏😏

Lorsque j’ai découvert cette rose, création de Daniel Schmidt (Belgique) en 2011, je l’ai trouvée bien gracieuse et son parfum était assez particulier, parfum que je n’arrivais d’ailleurs pas à définir avant que Daniel ne me suggère « la banane mûre », ah oui ! (bon sous le soleil car lorsqu’il pleut je ne sens rien).

 

N’ayant à l’époque plus de place au jardin j'ai planté le rosier tout au fond du terrain, pas l'endroit idéal mais s'il fallait choisir c'est bien en fond de massif qu'il faut chercher car « Délicieuse gourmandise » file le train aux nuages : 160 cm chez moi en arbustif, en grimpant c’est largement plus.  Je taille court chaque printemps et deux mois plus tard il est au garde à vous prêt à s’éclater de boutons et de roses, il est presqu’indemne de maladie (si peu, si peu) et très remontant, fort peu d'épines aussi (d'ailleurs si fines qu'on les oublie) et les tiges sont raides.

 

Cette année tout est couvert de fleurs et puisque orages et pluies sont annoncés j’en ai fait un bouquet.

 

A pluche !

 

Siam

Pour le plaisir

 

Aujourd’hui pas de présentation de rosiers que je remets à plus tard car j’ai envie de m’attarder sur les plantes d’accompagnement qui ne se distinguent pas toujours sur les photos en plan large.  En classant celles-ci et en les renommant elles se sont naturellement placées par ordre alphabétique.  Je vous invite donc dans ce dédalle de couleurs qui accompagnent nos belles.

A pluche !

Siam

Achillée Pommegranate

Ail Nectaroscordum siculum - fâné

Ail sphaerocephalon

Astrante en début de fanaison

Baptisia "Dutch Chocolate"

Capucine

Digitale en fin de floraison

Digitale en pleine floraison

Feuillage du caryopteris "Good as gold", la floraison bleue suivra 

Floraison du physocarpus "Amber Jubilee"

Floraison de l'hydrangea "Snowflake"

Fushias et gypsophyle

Géranium "Brookside"

Heuchère "Tiramisu" et carex

Hydrangeas "Little Honey" et "Incredible", lychnis blancs et feuillage de pivoine

Iris d'eau "Rose Queen"

Mademoiselle Louise

Lychnis blancs

Lychnis "Gardener's World"

Oeillet "Capitan Diaz"

Petit sedum rampant

Vue du 27 juin

Sauge "Javier" et clématite "Mandshurica"

Souvenir de pavot

Les 4 plants de courgettes s'étoffent, fleurissent et commencent leurs fruits

Fleurs de courgettes

Valériane

Véronique "Dwarf blue"

Adieu Tanis, bisous mon coeur

 

C’est toujours pénible de perdre un compagnon, Tanis avait 14 ans et nous l’avions trouvé sous un container lors d’une promenade.

Il a toujours été très attiré par mon époux et Tanis prenait ses repas en même temps que lui, l’un sur une chaise et l’autre à côté n’hésitant pas à dérober en catimini un morceau de viande dans l’assiette, se couchait sur la poitrine de son maître pour regarder la TV et ronronnait de bonheur chaque fois qu’on le touchait.  

Chaque matin lorsqu’il me voyait il « parlait » pour attirer mon attention et ne s’arrêtait que lorsque je le saluais « bonjour beau Tanis » il aimait ce mot « beau » et tournait la tête dans ma direction à chaque fois que je prononçais le mot magique.

Une tumeur l’a emporté en deux mois, il n’y avait plus rien à faire et nous avons dû tôt ce matin prendre la décision de nous quitter.  Un vide s’installe…..

Tu aimais passer des heures à te reposer sous la graminée tout près de la maison, c’est là que tu reposeras désormais.

Bisous mon cœur.

Siam