Derniers achats pour cette année si particulière

L’une après l’autre les foires aux plantes en Belgique sont supprimées, rien au printemps et finalement rien en automne.  L’année me semble longue et ces petites joies que j’avais à déambuler entre les stands pour découvrir les nouveautés font défaut en cette année 2020.  Je peux me passer d’achat de fringues mais de plantes là c’est carrément la Bérézina lorsque les manifestations font défaut.

Il reste heureusement les jardineries qui n’offrent pas de choses inhabituelles mais qui me semblent pourtant prises d’assaut par les jardiniers en manque de…  Je ne fais pas exception à la règle et ce dimanche j’ai jeté mon dévolu sur quelques petites plantes.

D’abord un trio de Bruyères non vivaces qui feront l’affaire pour cet automne, une belle gamme de tons verts pour un pot au patio (qui contenait voici quelques semaines des dahlias que j’avais pris en grippe).

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une large brassée de Véronique Dona Britta au bleu vif qui rejoindra le jardin (dans le patio j’ai la même depuis trois ans en fushia),

un Hibiscus syr. Ardens à la floraison rose soutenu que je planterai à l’arrière de l’hydrangea Incredibel et non loin de l’Amélanchier du Canada, j’ai trouvé place pour lui dans un espace que je réaménage complètement et dont je vous parlerai bientôt,

(image du Web)

Le voilà prêt à fleurir !

enfin je me suis laissée tenter par un beau Loropetalum Fire Dance qui se fait remarquer par son feuillage pourpre foncé et sa floraison fushia, annoncé à un mètre en sept ans, ça doit le faire dans mon petit jardin (et puis il reste toujours la taille si besoin).  Je cherche encore l’endroit où le mettre en fonction du ton de la floraison.

(image du Web)

Ouf, ça va un peu mieux, petit à petit j’introduis des plantes et des arbustes afin d’accompagner les roses et surtout avoir un jardin plus vivant lorsqu’elles se font attendre, finalement ces plantounes savent si bien tout mettre en valeur.

A pluche !

Siam

T'es beau Bouton !

Je m’émerveille toujours devant un bouton, promesse de couleurs, de forme et de senteur. 

Enroulé sur lui même ses pétales se font désirer, lovés encore un peu l’un contre l’autre à l’abri du vent, de la pluie et du soleil.  Ensuite il s’ouvrira laissant le champs libre aux insectes qui viendront le courtiser et laisser place, l’espace de quelques jours, à la rose épanouie et au parfum enivrant.

Pour vous, quelques uns du jardin....

 Guy Savoy

 Gebr. Grimm

 Aloha (Kordès)

 Blauwe Stad

 Blue for You

 Blanc Pierre de Ronsard

Bernadette Lafont

 Sabrina

 Buff Beauty

 Cervia

 Charisma

 Crépuscule d'été

 Desdemona

Château de Namur

 Geoff Hamilton

 Jazz Festival

 Lalande de Pomerol

 Maurice Utrillo

 Souvenir de Madame Auguste Charles

 Patte de velours

 Sir Paul Smith

Xian Zhang

Lady of Shalott 

A pluche !

Siam

Un rosier qui ne veut pas être oublié

L’an dernier j’ai supprimé le rosier anglais « Alnwick Castle » car avec ma manie de ne pas vouloir trop le tailler il a fini par faire de grosses branches verticales avec des roses au dessus, tellement « au dessus » que je ne les voyais plus, mais le rosier par contre je le voyais et même que lui, gommant du coup ma vue de l’arrière du parterre.

Un peu à regret j’ai décidé de m’en séparer, j’aurais pu attendre la fin de l’automne pour le couper court mais non le divorce est intervenu en plein été, Madame avait ses humeurs alors adieu racines, branches et roses, l’affaire était close.  En lieu et place j’ai installé trois lavandes…

J’admets toutefois que les roses étaient bien belles, que l'arbuste était florifère/sain et que ce fut un massacre.  Pas bien !

Cette semaine j’ai entamé le nettoyage des vivaces, les trois lavandes en question n’avaient pas bonne mine (je ne les ai pas arrosées sous la canicule) et en y regardant de plus près, stupeur….. de jeunes pousses de rosier étaient bien protégées des rayons tueurs du soleil par ces lavandes qui ont fini par prendre les brûlures.

Comment ! est-ce possible que ce soit « Alnwick Castle » qui renaisse de ses cendres ? aurais-je un Phénix au jardin ? ou alors un ersatz de porte-greffe ???

« Allez savoir !» comme me disait ce vieux boucher rencontré à Seix (Ariège / Haut-Couserans) il y a quelques années lorsque je lui demandais si les steaks provenaient de vaches locales, sa réponse mais tout autant l’intonation et les mimiques m’amusaient beaucoup. 

Donc je reprends son expression, je ne sais rien du tout et j’attends de voir ce qui va se passer, sans me faire trop d’illusion, les miracles c’était au temps de Jésus, je penche pour un truc à éliminer, on verra à la floraison.

A pluche !

Siam

Hâvre de fraîcheur pour journées chaudes

Pendant quelques jours, du 5 au 13 août 2020, nous avons été soumis à une belle vague de chaleur.

Courte période qui m’a parue longue comme une déclaration d’impôts, impôts sur le changement climatique, sur l’irresponsabilité humaine, sur l’évolution de la planète, sur le « je m’en foutisme » de certains et le « je monte au combat » pour d’autres.  Si mes grands-parents revenaient comme ils seraient perdus dans notre monde actuel, j’ai aussi du mal à les imaginer portant un masque.

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La table des repas a toujours trôné sur la terrasse car manger parmi les roses c’est bien agréable… mais il fait chaud puisque le soleil ne quitte pas l’endroit. 

L’accessoire  a donc changé de place et a été installé dans le patio, endroit le moins chaud et le moins baigné de soleil et si la température vient à grimper il faut juste y jeter quelques seaux d’eau au sol pour apporter cette fraîcheur espérée et dîner en toute tranquilité, sous le parasol bien entendu.  J’ai donc décidé qu’à l’avenir la table resterait à cette place dès le printemps venu, j’aime cet endroit finalement à l’abri du vent, du soleil et des voisins.

Le coin formé par les murs de la pièce TV et le living recueille les plantes vertes et mauves.

 Rosier Minerva

Et ce qui lui fait face est dévolu à quelques roses et plantes diverses.

Rosier Berlingot

 Mon tout nouveau Crocus rose

Un hydrangea sans nom et qui ne fleurit pas encore, 

acheté je ne sais plus trop bien où....

Un endroit où il fait bon vivre, où les chats s’installent à certaines heures de la journée pour y trouver la fraîcheur avant de s’isoler ça et là dans le jardin, tapis sous les roses avec un sérieux contraste de chaleur.  Et oui, l’un tantôt au frais le matin et l’autre sous le soleil déjà bien présent et comme nous ils ont leur mode de fonctionnement personnel.

J’ai entamé quelques travaux de nettoyage au jardin, changé d’endroit deux rosiers prêts à mourir (on ne choisi pas la saison de sauvetage), arrosé, arrosé et arrosé encore et toujours, bon ok mon jardinage ne fut pas exemplaire cette année mais d’autres choses ont nécessité l’attention ; un jardin dès qu’on le néglige sait vous rappeler à l’ordre et tout cela dans le silence.

A pluche !

Siam

PS : Poupée est tout à fait rétablie, elle a retrouvé la forme et sa liberté.