Un rosier qui ne veut pas être oublié

L’an dernier j’ai supprimé le rosier anglais « Alnwick Castle » car avec ma manie de ne pas vouloir trop le tailler il a fini par faire de grosses branches verticales avec des roses au dessus, tellement « au dessus » que je ne les voyais plus, mais le rosier par contre je le voyais et même que lui, gommant du coup ma vue de l’arrière du parterre.

Un peu à regret j’ai décidé de m’en séparer, j’aurais pu attendre la fin de l’automne pour le couper court mais non le divorce est intervenu en plein été, Madame avait ses humeurs alors adieu racines, branches et roses, l’affaire était close.  En lieu et place j’ai installé trois lavandes…

J’admets toutefois que les roses étaient bien belles, que l'arbuste était florifère/sain et que ce fut un massacre.  Pas bien !

Cette semaine j’ai entamé le nettoyage des vivaces, les trois lavandes en question n’avaient pas bonne mine (je ne les ai pas arrosées sous la canicule) et en y regardant de plus près, stupeur….. de jeunes pousses de rosier étaient bien protégées des rayons tueurs du soleil par ces lavandes qui ont fini par prendre les brûlures.

Comment ! est-ce possible que ce soit « Alnwick Castle » qui renaisse de ses cendres ? aurais-je un Phénix au jardin ? ou alors un ersatz de porte-greffe ???

« Allez savoir !» comme me disait ce vieux boucher rencontré à Seix (Ariège / Haut-Couserans) il y a quelques années lorsque je lui demandais si les steaks provenaient de vaches locales, sa réponse mais tout autant l’intonation et les mimiques m’amusaient beaucoup. 

Donc je reprends son expression, je ne sais rien du tout et j’attends de voir ce qui va se passer, sans me faire trop d’illusion, les miracles c’était au temps de Jésus, je penche pour un truc à éliminer, on verra à la floraison.

A pluche !

Siam