PAIRI DAIZA (12) : un jardin des mondes 

Hier j'avais décidé que je serais de sortie qu'il pleuve, vente ou neige..... et finalement c'est sous un beau soleil que j'ai pu déambuler dans le parc jusqu'à une heure avancée de l'après-midi.

Il faut que je vous dise que j'étais curieuse de faire connaissance avec le nouvel invité : la Panthère des neiges.  C'est un beau mâle dont l'enclos sera triplé en novembre prochain histoire d'accueillir une femelle !  Il a l'air bien seul et semble s'ennuyer, j'espère que l'arrivée d'une compagne lui donnera l'envie de bouger plus.  (Si vous y allez, la panthère se trouve non loin de la grotte des grands pandas)

Cette panthère a pour voisin direct un animal dont je vous ai déjà parlé, "le Taquin doré" qui disparait sporadiquement de son enclos mais j'ai enfin compris pourquoi : un territoire visible du public et un autre caché à l'arrière.  En tout cas hier j'ai pu le revoir et il n'a pas manqué de prendre la pose, j'adore ce cliché de cinéma à la John Wayne !

Le petit panda roux est toujours aussi difficile à prendre en photo, il dort finalement beaucoup, une vraie Belle au Bois dormant.

Je me suis redirigée vers l'endroit merveilleux qui évoque l'Australie (Mura Mura) car je voulais prendre quelques photos des jolies perruches colorées de la grande volière.  Au passage j'étais de nouveau sous le charme de ces grandes fougères qui d'année en année et au fil de leur fanaison tricotent leur beau tronc

sans toutefois oublier de saluer les jolis "Wallaby de Bennett"

et revoir le décor rappelant les exploitations de mines de pierres précieuses

L'entrée dans la volière est toujours un émerveillement, une myriade d'oiseaux volent au dessus de votre tête et piaillent à n'en plus finir et votre regard court d'un endroit à l'autre pour suivre ces merveilles colorées.

(Voici un point d'eau très prisé, on y discute, on se chamaille, avec prise de bec parfois, une impression de déjà vu dans ma vie professionnelle, oui je m'en rappelle, les réunions syndicales !)

(Un vrai poseur celui là)

(A mon avis, une autre réunion !)

Et puisque nous sommes dans les oiseaux colorés, pour votre plaisir et le mien (re)voici quelques clichés de spécimens particulièrement choyés par Dame nature

- le Flamant rose

- l'Ibis rouge (sa couleur extraordinaire lui a valu d'être chassé en Amérique du Sud, protégé à présent l'espèce semble être sauvée)

- l'Ara hyacinthe (ce perroquet, avec près d'un mètre de long est le plus grand au monde.  Il est également l'un des plus menacés d'Amérique du Sud.  Plusieurs jardins zoologiques ont mis sur pied un programme de reproduction destiné à sauver l'oiseau de l'extinction)

- la Talève sultane, très adaptée à la vie à proximité des lacs et des rivières

- le Goura de Sheepmaker, un gros pigeon qui nous vient de Nouvelle-Guinée

- l'Ara bleu qui peut vivre cinquante ans

- l'Ara rouge qui vit probablement tout autant

et le champion de la beauté, un animal de chez nous : le Paon

tout comme celui ci que l'on ne s'attend pas vraiment à voir dans le parc : le Coq

De toutes ces beautés mon coeur penche pour la belle Spatule rosée, c'est si rare un oiseau rose !

Je n'ai pas eu tout à fait le temps pour prendre des clichés de rapaces, avec eux il ne faut point être pressé et savoir parfois passer de longues minutes à attendre qu'ils prennent la pose car le nettoyage du plumage prend beaucoup de temps.

Voici la Chouette lapone, une chasseuse de jour

le sublime Pygargue de Steller, qui nous vient de Corée et du Japon

le Condor des Andes

l'Arfang des Neiges

et le magistral Aigle Royal

Et puis il y a aussi mon chouchou à moi, mon rapace préféré : le Serpentaire

Je m'en voudrais de finir l'article sans parler de la reine du parc qui a élu domicile  ici depuis des dizaines d'années : la Cigogne.

Elle niche partout, sur les toits, les troncs d'arbres, au dessus des filets des enclos des rapaces, je me demande combien il y en a mais avancer un total de quarante ne me semble pas usurpé.  Il parait que les plus anciennes restent toute l'année mais que les jeunes partent en migration.

Allez je vous quitte, sans oublier de préciser que mon article ne reprend pas tous les oiseaux colorés, tous les rapaces, une occasion pour vous d'aller visiter un jour cet endroit merveilleux ouvert au public de début avril à fin octobre.

Siam