jeudi 27 mai 2021

En attendant les roses, petites rétrospectives au jardin/3

 

Je continue à vous présenter un autre espace au jardin, sans les roses mais la météo y est fautive, quelques boutons font leur apparition et les floraisons sont encore du domaine du futur.

 

Voici la grande roseraie.  A vrai dire depuis sa conception seuls quelques rosiers ont gardé leur emplacement, avec le recul je dirais que « Eglantyne » est la plus ancienne du groupe, j’ai d’ailleurs failli la perdre et elle repart enfin après avoir été coupée à 20 cm l’automne dernier. 

 

Eglantyne


Sur l’arche « Alexandrie » (les trois du jardin portent des noms se référant à l’Egypte ancienne) couraient deux créations Mela Rosa « Louise Dupin » et « Nellie Jacquemart André »,

A gauche Nellie, à droite Louise

j’ai demandé à Zhom d’enlever la Dupin car si ce rosier n’a rien à se reprocher j’avoue que j’avais difficile avec son coloris rose saumoné, d’autant qu’elle était associée à une clématite très foncée «Romantica », elle prenait aussi beaucoup de place et la taille devenait difficile, dans la foulée et sans mon consentement Zhom a éliminé l’autre que j’adorais !!!  Sacrilège à mes yeux mais je suis tombée sur le pot aux roses trop tard pour sauver quoi que ce soit.  Dès que possible je réintroduirai ce rosier au jardin, un bonheur pour les insectes.

 

En lieu et place j’ai transplanté « John Davis » 

qui étouffait entre Mme I. Pereire et Celciana, déjà haut de 150 cm j’ai bien arrosé pour éviter une catastrophe, dès que le temps le permettra je l’aspergerai de purin d’ortie.  Pour remplacer la Nellie j’ai acheté « Penny Lane » que Daniel Schmitz adorait, je souhaite lui associer une clématite à petites fleurs.

 

Le centre de la grande roseraie


Dans cet espace j’ai perdu une valeur certaine, le beau rosier « Leander ».  Jamais je n’aurais cru qu’il puisse disparaître un jour ce costaud, est-ce le froid de cet hiver ou les racines de l’Eucalyptus Azura planté en 2015, (annoncé à 200 cm il en fait presque le double) ?  Plutôt que le remplacer j’ai planté une spirée superbe « Pink Sparkler » ainsi que la nouvelle, j'ai nommé "Sparking Champagne", un tapis de spirées pour apposer un joli contraste aux floraisons de roses. 

Leander


Pink Sparkler

Tout à côté j’ai taillé fortement l’Austin « James Galway », planté depuis près de huit ans je devais le rajeunir,  les nombreuses pluies de ce mois de mai l’ont aidé à repartir de plus belle et sur les vieux gros bois taillés à 20 cm naissent plein de belles pousses rouges, promesse d’une belle floraison sinon cet été du moins l’automne suivant.  Derrière lui s’étale sans vergogne la clématite Mandschurica, une fois plantée c’est presque impossible de la déloger.





Je ne vais pas vous parler de tous les rosiers de cet endroit, vous les découvrirez plus tard lorsqu’ils seront fleuris.  Ah oui, chez moi « Cornelia » (X) n’en veut pas, voilà trois ans qu’il végète et malgré arrosage et engrais il semble qu’il ne se plaise pas, floraison riquiki et feuillage « c’est pas ça ». Je verrai l’an prochain ce qu’il y a lieu de faire, l’éliminer ou tout retailler.


Voici quelques vues du jour, comme cet endroit se transformera sous peu si vert encore mais bientôt à dominante rose/blanc/orange.

A gauche l'heuchère Tiramisu, à droite Dark Secret


Persicaria Superba

Trio d'heuchères Black Prince, Sugar Plum et Pinot gris ainsi que la brunera Java,
devant la pousse d'asters nains mauves

Sur la gauche, la spirée Thor Gold (plantée l'an dernier, à floraison blanche)
sur la droite géranium Sabbani Blue 
et la belle fougère Osmunda Regalis Purpurescens


Près de l'arche, la spirée Magic Carpet, quatre ans déjà


A gauche de l'abri oiseau, la clématite Mandshurica (qui va tripler de volume et envahir presque l'entièreté de l'espace), à sa base les nouvelles pousses rouges du rosier James Galway, à la gauche le grimpant Rosendorf Steinfurt, et devant eux Munstead Wood, Ecume des Jours, Emily Bronté et Jubilee Celebration, quelques brunera, hellebore double, et l'heuchère Mulberry, crocosmias jaunes, sur la clôture de gauche le grimpant Parc de la Belle et à son pied Princesse Violette, sous le grillage gris clair l'hydrangea quercifolia Snowflake



A pluche !

 

Siam

4 commentaires:

  1. Très joli tes massifs. Haha l'eucalyptus 'Azura' annoncé 2 mètres...
    Le mien dépassait les 5 mètres au bout de seulement 1 an. Tout maigrelet et pas très fourni, je l'ai coupé de moitié, depuis je le garde à 2 mètres, il est beaucoup plus joli et refait ses feuilles nouvelles bien ronde. Et il tient bien mieux au vent, attention avec cet arbre, je connais plusieurs personnes qui étaient bien fière de leurs eucalyptus 'Azura' de plus de 10 mètres, mais tellement fin que des jours de grand vent les ont déraciné. heureusement même coupé au ras du sol, un eucalyptus ça repart.
    Bon après-midi

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    1. J'ai déjà taillé le tronc principal il y a deux ans mais il continue de pousser avec les autres branches, cet automne je vais le retailler (toutes les branches cette fois) afin d'éviter les impacts des grands vents d'autant que le jardin est situé sur une hauteur, j'ai déjà donné à ce jeu ! A bientôt.

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  2. Magnifique! Tes rosiers sont en parfaite santé! Les miens se remettent difficilement de gels à répétition... J'aime beaucoup le coloris du rosier Leander, et Louise Dupin, si florifère, ne me déplaisait pas tant que ça! J'admire aussi le jeu des ganivelles qui compartimentent agréablement les massifs. C'est beau, chez toi!

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  3. Merci Gine, effectivement Louis Dupin est un magnifique rosier, dommage que son coloris ne m'enchantait pas, question de goût. Les ganivelles ont 10 ans déjà.

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