Rosemoor

J'ai attendu longtemps pour l'avoir, presque trois ans car je voulais l'inclure dans un endroit nouveau du jardin, en l'occurrence la place conquise après l'abattage du "Pin noir d'Autriche". 

Je souhaitais ce rosier très remontant aux couleurs tendres, aux pétales fines, pas trop large ni trop haut et cerise sur le gâteau indemne de maladies avec le parfum en plus. 

Je venais d'acquérir "Frisson frais" de Lens ainsi que "Paul Neyron" (le premier exemplaire planté au fond du jardin ayant malencontreusement été piétiné pendant les travaux).  Ces deux rosiers me semblaient tout indiqués pour accompagner le beau Rosemoor (qui tient son nom du superbe jardin anglais situé dans le Devon) créé par David Austin en 2004.

L'arbuste avait déjà beaucoup de prestance à sa plantation mais les roses avaient tendance à piquer du nez, problème qui semblait déjà se résoudre en fin de saison, j'attends donc avec impatience les floraisons de cette année car je mise beaucoup sur lui. 

Dans cet endroit de 16m² j'avoue qu'il se remarque rapidement, probablement pour la douceur des coloris (un mélange de tons "Cuisse de Nymphe" "Dragée" et "Magenta") et la robe un peu chiffonnée, presque transparente comme la porcelaine, qui évoque le XIXème siècle à l'instar des roses "Cuisse de Nymphe" ou "Frantin Latour"

et pour en accentuer encore la douceur j'ai placé tout contre lui un plan de gaura blanc d'une hauteur moyenne ainsi qu'une touffe de Lychnis (double) Coronaria Gardener's World au splendide ton fushia.  Pour achever l'ensemble et lui donner la réplique j'ai planté l'hydrangea blanc Magical Noblesse.

J'ai hâte d'élaborer des bouquets avec ces compères..... vivement l'été prochain !

Siam