dimanche 2 février 2014

Toulouse


 (bannière de février 2014)


Il devait avoir neuf mois lorsqu'il est entré dans notre vie. 

Le 26 décembre 2007 je me trouvais au bureau, assurant le suivi de mon service avec quelques collègues qui faisaient de même pour le leur.  Peu de personnes en réalité étaient au poste, lendemain de Noël surtout à une heure aussi matinale.

Pour accéder au bâtiment  il faut d'abord passer un sas, ensuite ouvrir une lourde porte de verre pour pénétrer dans le couloir d'entrée grand comme un hall de gare.  Vers 8h00 du matin, j'ai entendu des miaulements plaintifs, un chat venait d'être abandonné.  Il était beau, pas malade, bien nourri, guère craintif... je l'ai laissé dans le hall pour courir au parking à la recherche du (ou de la) misérable qui l'avait ainsi abandonné, rien, personne, volatilisé. 

Que faire ?  Le comptable, présent au service m'a dit "Je vais le prendre pour ma fille, mon épouse vient à 10h00 garde le dans ton bureau en attendant".  Ce chat a fait un "aller-retour" direct  ne s'entendant visiblement pas avec le chien du comptable.  

Et revoilà le problème, monsieur le chat roux que vais-je faire de toi ?  Un coup de fil à la maison et mon époux est arrivé avec une cage pour le reprendre.  "Toulouse" s'est installé sans problème d'adaptation avec notre Jack Russell et rapidement habitué aux coutumes de la maison. 


Un de plus me direz vous, c'était sans compter sur le destin qui deux jours plus tard m'en procurait un autre, mais c'est une autre histoire....

"Toulouse" défend son territoire, gare aux imprudents qui s'aventurent au jardin c'est la bagarre assurée et bobo en tous genres



"Toulouse" parle beaucoup, une sorte de grognement qu'il émet facilement et qu'au début j'ai interprété comme "un vilain ronchon qui marmonne et qui râle" non il s'exprime tout simplement et il ne lui manque que la parole. "Toulouse" déteste l'anti puces et c'est une véritable négociation qui s'installe entre lui et moi chaque mois à l'heure de la fameuse pipette.  Il n'est pas pot de colle plutôt comme moi, un solitaire,



chasseur aussi et pour cela il part en "vadrouille" pendant des heures mais pour rien au monde il ne raterait son dodo bien au chaud, vautré sur la couette juste sur mes pieds.... ma p'tite bouillotte.



NB : Il porte le nom de "Toulouse" en hommage au chanteur/compositeur de cette ville : Claude Nougaro, dont j'aime les chansons (09.9.1929-04.3.2004)


Siam

5 commentaires:

  1. oh, Siam, tu viens de beaucoup m'émouvoir.... mon Toulouse à moi est parti il y a environ un mois et n'est pas revenu... Le tien est adorable, fais lui un gros câlin de ma part.... de mon côté, je lui ai choisi ce nom en souvenir des Aristochats... Je ne perds pas l'espoir de revoir son museau pointer au rebord de la fenêtre...
    Bises à toi et à très vite

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    1. Roseline je ne sais que dire, je comprends dans quel désarroi tu dois être car un chat qui s'absente un mois c'est inquiétant. J'ai eu cela autrefois et j'ai tant cherché, tant espéré. Les chats parfois nous font de ces frayeurs et j'espère de tout coeur qu'il repointra le bout de son museau contre la fenêtre. Je ne te demande pas si tu as cherché dans les environs, je me doute de la réponse, fais moi signe si tu le retrouves. J'ai naturellement embrassé mon chat de ta part en pensant bien au tien. Courage et espoir.

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    2. Merci pour ton adorable commentaire Siam, cela me fait chaud au coeur! Je ne cherche que peu dans les alentours, car nous habitons dans une toute petite commune de 120 habitants... et les amoureux des chats n'y sont pas très nombreux, ce qui ne me laisse que peu d'espoir... néanmoins merci de ton soutien, je n'en parle que très peu, histoire de ne pas laisser libre cours au chagrin... Bises et bonne soirée

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