UN PRINTEMPS SI DEPRIMANT

Je crois n'avoir jamais connu un tel printemps offrant à la fois soleil, pluies, orages, grêle, vent, inondations... désolations,

ni n'avoir jamais fait autant de photos des roses pour en garder le souvenir et alimenter ce blog le plus longtemps possible car il faut se dépêcher de fixer leur beauté sur la pellicule avant que la pluie n'efface leur magnificence, la météo chaotique s'est calquée sur la vie des hommes (ou est-ce l'inverse ?).

Complètement absorbée par le classement de ces photos (près de 500/jour sur deux semaines) je me sens un peu débordée par le travail, j'ai donc décidé de m'y atteler quelques heures quotidiennement et de prendre un peu de temps pour visiter vos blogs et le reste du temps sera dévolu au ménage de la maison.  J'ai de quoi m'occuper pendant cet Euro footballistique que j'ai pris en grippe, non pour le sport en lui même mais pour les dérives et la haine qu'il enclenche.

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Revenons au jardin en vous présentant une nouvelle acquisition.  Ce week-end, tout près de chez moi se tenait une petite brocante et sans grande conviction je m'y suis rendue car j'avais envie de voir ce qui était présenté.  J'ai adoré cet objet (un pose-serviettes) dont le miroir double face est intact, soldé pour 10€ je ne pouvais manquer son achat et le voilà donc intégré au patio entre deux pots pour bien le caler afin que les chats dans leurs jeux de pistes ne flanquent tout au sol !

Je découvre avec plaisir la belle rose du grimpant Kordès "Aloha" planté en octobre dernier.

La pivoine "Dolorodell" a commencé sa floraison, le pied bien cerclé cette fois elle ne risque pas d'étaler ses fleurs au sol, j'ai réalisé un petit bouquet afin que la pluie ne gâche pas sa finesse.

Voilà un rosier qui tient bon malgré la flotte, j'ai nommé le bel hybride anglais Moschata "Crocus rose" .  J'aime beaucoup ce rosier dont le port est légèrement évasé et la rose tantôt abricot clair, tantôt crème pour finir blanche, quel charme !

Les autres années, à pareille époque, les dahlias commencent leur floraison mais que c'est triste cette année, en voici la première fleur, toute envahie de bestioles ailées et au feuillage complètement ravagé par les baveux.  L'an prochain je regrouperai les trois dahlias dans un grand pot et le placerai au patio, histoire de sauvegarder quelque chose...  par manque de soleil ce "Café au Lait" me semble bien pâlot.

Guismo ne manque pas de faire le pitre au fond du jardin, il grimpe et s'amuse et prend plaisir à faire le clown devant l'objectif.

Qu'il pleuve, qu'il vente le rosier "Sourire d'Orchidée" n'en a cure, il fleurit car c'est l'époque et grand bien lui fasse, cette année nous ne l'avons pas taillé et il court à présent entre les branches de l'Amélanchier du Canada.  A l'avant deux hautes tiges du rosier "Queen Elisabeth" et à sa gauche un bien timide "A Shropshire Lad" qui déteste le pluie.

Moins beau cette année étant donné que je dois souvent supprimer boutons et fleurs pourris, voici "Sir Paul Smith", généreux comme toujours en floraison mais malheureusement - et comme tous les autres -  incapable de résister à tant de pluies, par bonheur les nombreux boutons prennent le relais l'un après l'autre.

Un couple que j'adore, l'un mauve et l'autre blanc,  "Erinnerung an Brod" et "The Albrighton Rambler" (je vous en parlerai  plus en détail dans mon prochain article) avec ses inévitables dames d'honneur les "digitales" qui bien que blanches l'an dernier offrent à présent un ton mauve, changeantes dames à la garde-robes bien pourvue.

L'un fait le pitre et l'autre pose pour l'objectif "Noiraud" après bien des déboires a retrouvé ses forces et devient pantouflard... avec sa tête de baroudeur il pourrait faire peur et pourtant c'est une crème de chat.

Ma petite "Noisette" tient le coup, mange de plus en plus mais ne prend pas un gramme et m'étonne encore de son agilité, continue à te maintenir ma chérie et tu passeras le cap des 17 ans malgré ce problème important de thyroïde qui te bouffe l'énergie.

Je ne résiste pas au plaisir d'ajouter le "Festuca glauca Blue" j'adore sa couleur et la floraison en myriade d'épis est un ravissement.

Sur la terrasse, les graminées poussent et promettent comme toujours de tisser un mur vert devant l'autre en béton, habituellement un havre de paix et d'ombre qui abrite la sieste des chats.

Ya pas a dire, on voit que j'ai frotté énergiquement le sol du patio et je me demande avec toute cette flotte combien de temps la netteté tiendra,  sous le Salix un pot avec le rosier "Sir John Betjeman" que j'avais déjà planté au jardin et que j'ai offert à mes voisins.  Ce rosier, plus moderne de caractère que les anglais habituels,  assez arqué n'a pas pour moi sa place dans les plates-bandes car les roses jonchent le sol tout le temps.  Désolée de ne plus l'avoir j'ai eu l'occasion d'en acheter un autre que j'ai placé en pot, en le voyant vous comprendrez qu'il est bien mieux à présent car je me désolais des roses poudrées de terre.  C'est pour moi le champion en bouquet, la rose tient deux semaines avec brio, son seul problème est de pouvoir le prendre en photo car son coloris vif semble dérouter mon APN.

Et pour terminer....... Patio mouillé, flûte alors je ne peux même plus en profiter pour les repas.

Après classement, ce blog regorgera de photos de roses que je vous présenterai l'une après l'autre.... voilà qui remplacera celui que j'ai supprimé "Le silence et la rose" car je souhaite impulser une autre présentation, moins cataloguée et plus basée sur mes constations personnelles.

A pluche sur vos blogs (au fil des jours) et sur le mien.

Siam