Je dirais que le fond de
mon jardin n’est pas à proprement parlé « un havre idyllique pour la
culture des plantes ». Lorsque j’ai
acheté cette maison il y a fort longtemps maintenant ce n’était qu’un monticule
de déchets, les anciens propriétaires y avaient déposé les gravats de deux
remises annexes à la maison et comptaient aplanir le tout pour en faire plus
tard une terrasse bétonnée, franchement ils auraient pu s’appliquer un peu pour
mettre tout cela de niveau au lieu de tout déverser à la « one again ». Et le bazar est resté en l’état pendant
plusieurs années…… jusqu’en 2012 où je me suis dis qu’avec un peu de terre par-dessus
je pouvais en faire quelque chose, moi la terrasse en bout de piste c’est pas
mon truc. Vous l’avez compris ce terrain
est une butte et rien d’autre. J’y ai
donc mis des rosiers, des graminées et pleins de plantes diverses dénichées sur
les foires aux plantes.
Chose étonnante, presque tout
à repris et a prospéré, finalement je pense que le succès vient du fait que les
racines ne stagnent jamais dans l’eau et qu’elles ont du être saupoudrées par
la fée Clochette pour s’accrocher de la sorte et grandir…. J’ai rien compris
mais ça a fonctionné.
Le problème d’un tel
terrain ce sont les orties, je me suis faite piquer comme pas possible cette
année pour tout enlever, ça pousse ces cochonneries et croyez moi au pied de
rosiers bien piquants c’est un réel bonheur ! J’ai jeté trois T-shirt et deux leggings…..
sans compter les griffures sur les bras malgré les gants jusqu’aux coudes. Ca me fera des souvenirs !
Bon revenons à nos
moutons, enfin à ma présentation du jour, une association au centre de la
partie gauche, j’ai nommé deux hydrangeas, une sauge et un miscanthus.
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L’hydrangea paniculata Phanthom est présent en deux exemplaires, séparés les uns des
autres par trois bons mètres cinquante.
Ils m’ont donné du fil à retordre ces deux là, les premières années ils
semblaient souffrir de la soif à tout bout de champs mais j’ai persévéré,
arrosé, recoupé et finalement ils sont devenus grands et forts comme deux
Mongols sur un champs de bataille !
Moralité de l’histoire : ne jamais s’avouer vaincue et croire en la
force des plantes pour s’adapter, juste un peu de patience pendant quelques
années. Et si au début les branches s’affalaient
au sol elles sont à présent bien raides comme une pince à linge.
Le Perovskia
atriplicifolia « Blue Spire » ou Sauge d’Afghanistan, fleuri chaque année de plus belle, seul problème il ne
veut pas rester droit, donc ça se couche au premier vent et ça reste pareil
jusqu’à la fin, il faut dire que les tiges sont longues, un bon 175 cm ! Ca n’est pas docile et ça pousse suivant l’inspiration,
le tout est de le savoir et de lui prévoir un espace de 2m2 au sol.
Et enfin le gracieux Miscanthus
sinensis «Zebrinus » ou Eulalie, graminée striée vert/blanc, pas très
haute – disons un mètre à l’âge adulte – très compacte. Un bonheur pour la retailler fin de l’automne
mais il est préférable d’avoir un coupe haie pour faire le travail. J’ai tenté de garder la plante pour l’hiver,
au début la fanaison est belle mais au final elle devient moche, alors pas de
scrupule il faut raser début novembre.
La plante s’étoffe au fil des années.
Le tout est bien entendu
situé plein soleil !
Les photos n’ont pas été
faciles à prendre, manque de recul à cause des rosiers mais j’ai fais de mon
pire pour obtenir un petit aperçu.
A pluche !
Siam
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