lundi 18 août 2025

Un petit air sauvage

 

Je dirais que le fond de mon jardin n’est pas à proprement parlé « un havre idyllique pour la culture des plantes ».   Lorsque j’ai acheté cette maison il y a fort longtemps maintenant ce n’était qu’un monticule de déchets, les anciens propriétaires y avaient déposé les gravats de deux remises annexes à la maison et comptaient aplanir le tout pour en faire plus tard une terrasse bétonnée, franchement ils auraient pu s’appliquer un peu pour mettre tout cela de niveau au lieu de tout déverser à la « one again ».   Et le bazar est resté en l’état pendant plusieurs années…… jusqu’en 2012 où je me suis dis qu’avec un peu de terre par-dessus je pouvais en faire quelque chose, moi la terrasse en bout de piste c’est pas mon truc.  Vous l’avez compris ce terrain est une butte et rien d’autre.   J’y ai donc mis des rosiers, des graminées et pleins de plantes diverses dénichées sur les foires aux plantes.




Chose étonnante, presque tout à repris et a prospéré, finalement je pense que le succès vient du fait que les racines ne stagnent jamais dans l’eau et qu’elles ont du être saupoudrées par la fée Clochette pour s’accrocher de la sorte et grandir…. J’ai rien compris mais ça a fonctionné.


Le problème d’un tel terrain ce sont les orties, je me suis faite piquer comme pas possible cette année pour tout enlever, ça pousse ces cochonneries et croyez moi au pied de rosiers bien piquants c’est un réel bonheur !  J’ai jeté trois T-shirt et deux leggings….. sans compter les griffures sur les bras malgré les gants jusqu’aux coudes.    Ca me fera des souvenirs !

Bon revenons à nos moutons, enfin à ma présentation du jour, une association au centre de la partie gauche, j’ai nommé deux hydrangeas, une sauge et un miscanthus.


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L’hydrangea paniculata Phanthom est présent en deux exemplaires, séparés les uns des autres par trois bons mètres cinquante.   Ils m’ont donné du fil à retordre ces deux là, les premières années ils semblaient souffrir de la soif à tout bout de champs mais j’ai persévéré, arrosé, recoupé et finalement ils sont devenus grands et forts comme deux Mongols sur un champs de bataille !   Moralité de l’histoire : ne jamais s’avouer vaincue et croire en la force des plantes pour s’adapter, juste un peu de patience pendant quelques années.  Et si au début les branches s’affalaient au sol elles sont à présent bien raides comme une pince à linge.

 





Le Perovskia atriplicifolia « Blue Spire » ou Sauge d’Afghanistan, fleuri chaque année de plus belle, seul problème il ne veut pas rester droit, donc ça se couche au premier vent et ça reste pareil jusqu’à la fin, il faut dire que les tiges sont longues, un bon 175 cm !   Ca n’est pas docile et ça pousse suivant l’inspiration, le tout est de le savoir et de lui prévoir un espace de 2m2 au sol.







Et enfin le gracieux Miscanthus sinensis «Zebrinus » ou Eulalie, graminée striée vert/blanc, pas très haute – disons un mètre à l’âge adulte – très compacte.  Un bonheur pour la retailler fin de l’automne mais il est préférable d’avoir un coupe haie pour faire le travail.    J’ai tenté de garder la plante pour l’hiver, au début la fanaison est belle mais au final elle devient moche, alors pas de scrupule il faut raser début novembre.   La plante s’étoffe au fil des années.


(le voici l'année suivant son implantation en 2016)
 

Le tout est bien entendu situé plein soleil !

 

Les photos n’ont pas été faciles à prendre, manque de recul à cause des rosiers mais j’ai fais de mon pire pour obtenir un petit aperçu.

A pluche !

 

Siam

 


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