Cette fois c'est vraiment le dernier

 

Cette fois c’est la fin des roses, alors un dernier bouquet avec de l’eucalyptus et trois fleurs de sedum, la composition tient déjà depuis plusieurs jours.  

Finalement chaque année j’arrive à élaborer les bouquets jusqu’en novembre, celle-ci ne déroge pas à la règle.  

Il me reste juste quelques boutons de roses au jardin à mettre dans de petits vases pour leur permettre de s’ouvrir, la température est douce en ce moment.

A pluche !

Siam

 

Une plante grasse bien mignonne

 

C’est une plante que j’ai dénichée à la fin du printemps, du genre plante grasse avec d’innombrables petites fleurs qui se succèdent les unes après les autres, elle n’est jamais en manque de floraisons.

 

Nous voilà en octobre avec la belle toujours au poste, je pense même qu’elle va continuer ainsi jusqu’en décembre !  

Elle fleurit énormément sous le soleil, un tout petit peu moins à l’ombre, demande un arrosage régulier aussi et comme l’automne avec ses journées pluvieuses s’approche à grand pas j’ai décidé de la remiser en véranda.

C'est une Delosperma ou Pourpier de Sutherland.  Elle fleurit de juin à septembre (en principe) et résiste à -9,5°C, couvre-sol.

 

A pluche !

Siam

 

Mon dernier bouquet de roses ?

 

Après une longue période de temps sec la pluie fait son retour pour plusieurs jours, le jardin est encore rempli de fleurs et j’ai choisi les plus belles roses pour élaborer un bouquet 

composé de l’orange Christopher Marlowe, du jaune tendre Wollerton Old Hall, des blancs Lichfield Angel, Tranquility et Madame Anisette. Le rose foncé Sophie’s rose et le rouge très odorant Papa Meilland sans oublier les roses clairs Jacques Cartier et Maid Marion complètent la composition et j’ai ajouté quelques branches d’eucalyptus pour finaliser l’ensemble.

 

D'abord placé sur le bahut du living je l'ai finalement déplacé près de la fenêtre pour que le bouquet ne soit pas placé trop loin d’une source de lumière naturelle ; au moins je profiterai des roses durant quelques jours.

A pluche !

Siam

 

On sauve ce qui peut l'être !

 

Je me suis enfin décidée à enlever du jardin les roses et plantations à la traîne depuis longtemps.  Certains rosiers, bien qu’ils aient fleuri pour la plupart, font piètre figure et n’offrent pas le gabarit que j’en attendrait.  Loin de moi l’idée de les jeter mais plutôt le devoir de leur donner une chance de reprendre force et vigueur dans de grands pots.

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Le beau Cervia par exemple (aussi appelé Sangerhausen Jubilee), belle création de Kordès n’a pas été planté de façon raisonnable.  Par manque de place je l’ai introduit au pied du rosier tige Ballerina avec à sa gauche une belle spirée et à sa droite une grande fougère.   Mon pauvre Cervia n’avait que peu de lumière et d’espace et je m’étais fait la réflexion cet été qu’il était plus que temps de le changer de place, il m’a toutefois offert deux roses durant la belle saison, preuve qu’il gardait la vie en lui.  Voici une photo de ses roses, avouez qu’elle est particulière pour la forme !

 

Je l’ai donc mis dans un grand pot

Et aussitôt protégé par des troncs d’arbre pour éviter de le perdre car je sais que la chatte Louise ne tardera pas à venir faire ses pipis dessus.  De cette façon l’endroit lui est inaccessible et au moins le rosier aura une chance de s’en sortir.   Il ne reste pas grand-chose de sa splendeur à l’achat mais c’est un rosier vigoureux et j’espère que l’an prochain il sera à nouveau superbe.

Le second est Comtessa, à la belle robe crème/jaune créé par Tantau.   Le rosier avait une bonne terre et le soleil toute la journée mais visiblement il ne voulait pas s’étoffer bien qu’ayant offert une dizaine de fleurs cette année mais la forme malingre du rosier me laissait perplexe, pourquoi diable ne voulait-il pas grandir et s’élargir ?   Finalement placé trop près de la pelouse il me gênait pour le travail.  Alors en pot avec sa protection « bûches » aussi.

Le troisième Crocus rose d’Austin est la grande déception cette année.  Ce n’est pas sa faute le pauvre car je l’ai associé à la clématite Arabella qui n’en finit pas de fleurir et s’étoffer, vous l’avez compris le rosier était étouffé par sa belle compagne.   C’est carrément un squelette que j’ai récupéré avec une tige fine bien verte.   Je ne sais si je le récupèrerai mais à tout hasard je l’ai aussi mis en pot.  

Enfin une de mes dernières acquisitions avant 2023 est Manou Meilland, dont j’aime la belle couleur rose magenta/fushia.   Je ne sais pourquoi il ne s’est jamais étoffé, n’a jamais fleuri mais a toujours présenté un beau feuillage sur quelques tiges fines.  Il est bien mal en point mais en regardant ses racines et ses tiges je pense qu’il va s’en sortir.   Je l’ai placé dans un grand pot rectangulaire avec le rosier Sweet Love (en place depuis deux ans) à la belle couleur crème.   Fushia/crème c’est beau comme association.  

 

Comme il y avait de la place j’ai ajouté quelques heuchères mal en point aussi et un géranium.   J’ai oublié les noms des accompagnantes mais peu importe l’important est de voir ce petit monde revivre et prospérer.   Ici impossible de mettre des bûches de bois, pas assez de place et pourtant il me fallait trouver une solution pour empêcher Louise d’aller gratter entre les plantes.  Solution trouvée avec ces coquilles St-Jacques que j’avais gardées à tout hasard sans me douter l’usage que je leur réserverais.   Au moins Louise ne viendra pas foutre en l’air tout le travail de la jardinière et j’avoue que c’est assez surprenant comme décoration !

Histoire de garnir ce grand pot rectangulaire où j’avais l’habitude de planter des annuelles j’ai divisé un plan de saxifrage Urbium rose à la floraison printanière pour l’associer à l’heuchère Green Spice que j’avais placée au pied de deux rosiers et que je ne voyais jamais, ici au moins j’en profiterai.

Enfin dans un dernier pot deux heuchères qui tentent depuis trois ans de tenir le coup en plein cagnard au jardin.   Dans le patio, à mi-ombre elles ne manqueront pas d’offrir enfin toute leur splendeur (oui ici aussi bûches requises).

 

Voilà ma BA du jour, j’espère que je pourrai vous en reparler l’an prochain, ce sera intéressant de voir l’évolution qui en résultera.

 

A pluche !

Siam

 

C'est coloré l'automne !

 

La première partie de l’automne est vraiment splendide lorsqu’il n’y a ni pluie soutenue ni vent, les feuilles restent un peu plus sur les branches et le jardin offre un joli barbouillage de couleurs chaudes tirant sur le jaune, le kaki, le rouille, le brun et le rouge.  Il suffit juste de se promener avec l’appareil photos et jouer au chasseur d’images……

 

A pluche !

Siam

 

Les fruits du rosier Château de Namur

 

Une rose gallique douce et panachée…

Et comme cette année je n’ai pas encore taillé l’arbuste me voici avec ses fruits que je découvre pour la première fois alors que le rosier est au jardin depuis près de dix ans.   J’aime ce côté rouge vif !

 A pluche

 

Siam

 

Louis Blériot, un rosier paysager

 

Un jour, dans la roseraie Filroses, j’ai vu une connaissance craquer pour ce rosier.   Moi j’avais flashé sur d’autres et l’affaire aurait pu en rester là si quelques années plus tard, me promenant dans un Jardiland local, je n’avais remarqué parmi de nombreux pots offrant des roses superbes un vieux contenant plastique mis à l’écart qui visiblement ne faisait pas partie du nouvel arrivage mais plutôt un rosier qui semblait récupéré de l’année précédente et taillé, je vous le donne en mille ! à 10 cm.   Intriguée par ce vilain canard j’ai consulté l’étiquette qui était encore à peine visible « Louis Blér.. », pas possible c’est bien la belle chose que j’avais eu l’occasion de voir dans le panier de ma copine ? la terre était compacte et humide à souhait, les tiges pas fanées mais pour le reste …. Allez savoir.

 

J'emporte ou pas ?  allez j'emporte parce que je n’en ai plus revu ailleurs alors tant qu’à faire, pour 9€ ça vaut le coup de tenter l’expérience et de retour voilà le chétif planté illico près des hydrangeas, contre la clôture.   Il a passé l’hiver et au printemps, bonheur tout repartait, cette année là il s’est fait petit mais pressant de conquérir l’année suivante le m² de lopin que je lui avais consacré.  Effectivement mon Louis ne m’a pas déçue, comme s’il voulait me dire « j’étais malingre lorsque tu m’as acheté mais attend de voir ce que je peux offrir ».   Oui Louis tu es superbe à présent et je n’ai jamais regretté de t’avoir implanté au jardin.

 

Son créateur Meilland le classe dans « couvre-sol paysager », chez moi il fait 100x100 cm avec de très nombreuses tiges fines qui s’arquent d’une façon charmante.   Les roses sont bicolores allant du rose tendre au violet, un peu parfumées.    Cueillir les branches pour les intégrer dans un bouquet avec des roses plus doubles apporte une légèreté à la création.  

 

Finalement c’est un chouchou au jardin, heureusement que le jour de notre rencontre je ne l’ai pas ignoré, on passe parfois à côté de merveilles qui au départ n’attirent pas les regards !

 

 

A pluche

Siam