La Salsa du Démon !
Impossible
de fermer l'oeil cette nuit, à 3h00 du matin c'était la fiesta dans l'Olympe pour
un bal de 45 minutes, j'entendais "la Salsa du Démon, horreur,
malheur" !
Je
ne pouvais voir les éclairs mais j'entendais la pluie tambouriner sur les
lattes des volets et vu la force du vent et de la pluie j'ai cru que des grêlons
s'abattaient sur la région. Non, pas du
tout mais quel vent, quel boucan dans la véranda, alors un à un j'ai pris les
chats tout endormis pour les mettre en sécurité dans la maison, il faut être
félin (ou complètement fêlé) pour arriver à garder l'oeil fermé sous un déluge pareil.
Au
petit matin en ouvrant les tentures je m'attendais à un spectacle de désolation
au jardin car dans ma tête je voyais les rosiers couchés et le Cèdre détruit ! Les rosiers ont tenus mais des pétales de
roses jonchent le sol comme si le jardin préparait une procession. Que de sacs il faudra remplir avec toutes ces
fleurs qui ne demandaient qu'à s'épanouir !
On patauge, ça glisse, tout ruisselle, l'odeur de la terre est omniprésente
et j'éprouve une sensation désagréable en me promenant au jardin bien que les
oiseaux piaillent de plaisir à pouvoir boire à satiété.
A
quoi bon nettoyer puisque les orages se suivent ? J'ai préféré utiliser l'appareil photos pour
prendre quelques clichés des belles sortant du bain.... enfin celles qui sont
toujours présentables. Heureusement de
nombreux boutons annoncent une prochaine floraison que j'espère aussi belle que
la précédente. Les plantes
d'accompagnement ne semblent pas souffrir de cette situation, au contraire
elles grandissent et s'étoffent, voilà qui fait mon affaire.
Et
chez vous, comment avez vous vécu l'expérience, êtes vous passé par le chat de
l'aiguille ou votre jardin a t'il résisté aux assauts des fous du stade ?
Je
sais, il faut rester philosophe, y'a pire dans la vie et je marmonne cette
phrase pleine de bon sens de Monsieur Lavoisier : "Rien ne se perd, rien
ne se crée, tout se transforme", cette embêtante expérience m'a fait
comprendre une chose, "il est temps d'offrir à mes petits voisins qui
aiment les roses quelques spécimens qui permettront d'aérer le jardin et d'en
garnir un autre tout nu !", y'a pas de problèmes, il n'y a que des
solutions.
à
bientôt !
Siam
Le tonnerre et les grêlons ne nous ont pas épargnés mais pas de dégâts. Des roses un peu flétries, des pétales alanguis au sol mais toujours beaucoup de couleurs au jardin. Je ne coupe pas les fleurs qui baissent la tête sous la pluie, de peur de dénuder totalement mes protégés !
RépondreSupprimerA Nantes, pratiquement rien, quelques coups de tonnerre et quelques éclairs, mais pas de grêle. Nous sommes passés au travers, mais je compatis grandement avec les personnes touchées, car pour avoir vécu cela en 1982 ( et oui c'est vieux), je peux dire que c'est apocalyptique. Je vois qu'il te reste quand même de magnifiques roses qui ont résisté à ce coup de folie de la météo.
RépondreSupprimerUne douce soirée plus calme j'espère. Bisous
Je découvre ce blog jardin avec grand plaisir. C'est vrai quelle désolation que ces jardins abimés par un ciel en furie. Ici nous n'avons pas eu du tout de problème, une chance. Beaucoup d'empathie pour toutes ces personnes sinistrées et tous ces jardiniers attristés. Amitiés jardinières.
RépondreSupprimerNous les avons eu avant vous, forts, violents, avec des pluies diluviennes et de la grêle mais comme pour toi, pas de casse dans le jardin, juste des pétales et des bouts de branches partout.
RépondreSupprimerqu'elles sont belles ourlées de perles d'eau !
RépondreSupprimerJ'avoue que comme toi je suis un petit peu découragée ! Après ces pluies battantes et même ces grêlons pour m'ont fait craindre le pire pour la serre et le jardin d'hiver, la plupart des arbustes et vivaces sont "plaqués" au sol ! Il faut mettre des tuteurs partout ! Les roses n'ont plus de pétales.
RépondreSupprimerFin de la semaine prochaine j'ouvre le jardin aux membres de mon cercle horticole et plus rien n'est présentable ! Mais comme tu le dis :" y'a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ".
Bises