Je me rappelle avoir un
jour planté un petit godet, « Honorine Jobert » en l’occurrence.
Elle était belle et ne semblait guère envahissante….. erreur de jardinière non avertie car à
présent Honorine s’est implantée à plusieurs endroits du jardin, sans demander
son reste elle a fini par coloniser le terrain à sa guise et c’est la seule
de toutes les variétés chez moi qui est indomptable. Elle est même arrivée à étouffer mon beau
rosier « Lavender Ice » que j’ai du mettre ailleurs, bref la belle n’en
fait qu’à sa tête et tant pis pour les autres !
Et puis l'intérêt pour les
anémones m’a conduit à en mettre d'autres, impossible de passer à côté lors des visites en jardinerie,
certaines se ressemblent fortement et d’autres sont uniques. Moi ces jupettes en frou-frou j’adore, ces
demoiselles qui se laissent bercer par le vent j’adore, ces ensorceleuses à
insectes j’adore, bref je leur passe tout.
Parmi toutes, « Splendens »
est vraiment particulière car la corolle est bien plus petite que les autres et
à deux tons s’il-vous-plaît. Mademoiselle
a pris son temps pour être vraiment adorable, quatre ans figurez-vous et je
pensais même l’avoir perdue pour toujours, mais non il ne faut pas désespérer
car ces anémones ont de sacrées racines, je pense qu’elle manquait d’eau et
comme cette année est pluvieuse la revoici, la revoilou.
Pour moi « Andrea
Atkinson » surpasse en beauté la Joubert, d’abord moins invasive et à la corolle légèrement plus petite, elle a son charme avec ses pétales plus étroits et souvent recroquevillés
La corolle la plus
grande m’est offerte par la belle « Carmen » et que ce soit de
face, de profil ou de dos elle a tout pour plaire, je la surveille pourtant car
elle s’étoffe rapidement. J’adore son
contraste avec le rosier « Marie Curie ».
« Bressingham
Glow » est nouvelle
(enfin deux ans) et n’est pas mal non plus.
« Queen
Charlotte »
(parfois aussi vendue sous « Koningin Charlotte », chou
vert et vert chou) offre un coloris rose pastel.
« Prinz Heinricht » semble suivre les traces de la Joubert et vas y que j’te
colonise l’espace, même celui qui n’est pas le mien, toutefois contrairement à
la blanche elle ne se ressème pas ailleurs (enfin pas encore).
Lorsque je regarde les
cartes des variétés que j’ai achetées je me demande bien où est passée la
variété « Sérénade », assez proche finalement de la reine Charlotte,
je l’ai un jour plantée sans noter dans mes registres l’endroit exact et me
voilà donc tel l’écureuil qui ne se rappelle plus où il a planqué ses noisettes, envolée, disparue la belle.
A pluche !
Siam