jeudi 28 octobre 2021

Bonheurs d'automne

 

La plus belle partie de l’automne touche à présent à sa fin, cette semaine est vraiment agréable avec ce beau soleil moins brûlant mais tout autant apprécié.  Dès ce samedi et pour le reste de la semaine la pluie est annoncée, les températures vont descendre un peu plus aussi, il est temps de remiser ce qui doit l’être et tondre une dernière fois la pelouse.  La tondeuse a été nettoyée et mise à sécher au soleil, ses couteaux soigneusement enlevés, nettoyés, graissés, emballés pour être remis au prochain printemps.

Le jardin est encore fleuri de ci, de là, j’attends la dernière minute pour faire un ultime bouquet, en attendant j’ai encore quelques belles photos qui marquent la fin de la saison 2021.


Le pavot "Harlem" s'ouvre lentement, les pétales sont un peu abîmés 

mais bon, ce n'est plus la saison



























Deux briques m’attendent pour passer l’hiver, à vrai dire je ne suis pas certaine d’avoir fini la lecture avant belle lurette vu le nombre de pages : 1200 et 850 !  voilà que je me plonge dans l’histoire de France pour l’un et les raids Vickings pour l’autre.  

Un p’tit coup sur les verres de lunettes pour garder la vue nette, une tasse de thé pas bien loin, un petit fond musical, quelques chats autour de moi, le feu de bois qui crépite et c’est parti….. (marre des programmes à la con de la TV).

 



A pluche !

Siam


J'avais un superbe broc alsacien avec ces fleurs artificielles, j'adorais l'ensemble mais Poupée m'a flanqué le pot au sol avec sa délicatesse d'éléphant, bref il ne reste plus que les fleurs à présent. 



 



mercredi 20 octobre 2021

Les champignons

L’automne est toujours synonyme pour moi de « champignons », en général j’en achète chaque semaine mais je reconnais que pour leur acidité il ne faudrait pas en consommer plus qu’il n’en faut.

Aywiers m’a offert la possibilité de déguster pour la première fois des Trompettes de la mort (je vous en ai parlé), lesdites trompettes ne se trouvent pas partout et je n’en ai pas encore retrouvées. 

A défaut j’ai raflé deux variétés inconnues au supermarché le plus proche, imaginez des noms impossibles à retenir à tel point que j’ai dû garder les étiquettes pour ne pas oublier.


Voici donc « Eryngii »


Et « Shimejii »


On dirait des noms de gnomes….. mais oui, ces habitants du monde souterrain à l’humour acerbe et si curieux qu'ils en deviennent encombrants, du moins pour ceux qu'ils visitent (chez moi ça va ils ne sont pas présents 👍👍👍).

 

bref ces champipis frits au beurre ont fait l’affaire cette fois, une pâte feuilletée, des échalottes, de l’ail, de la crème et une bonne mozzarella di bufala, une couche de Pecorino et noix de muscade fraîchement moulues


 

et pour finir, avant dégustation, un saupoudrage d’herbes aromatiques (persil plat, coriandre, roquette) assaisonnées d’huile de noix et vinaigre balsamique. 

 


Miam, A pluche !

 

Siam

 

dimanche 17 octobre 2021

Déjà la mi octobre

La plus belle partie de l’automne semble toucher à sa fin, un peu trop courte à mon goût mais ensoleillée, pas trop froide ni trop venteuse, un vrai plaisir.

Ce week-end je travaille au jardin pour couper les trop longues branches de rosiers, juste un réajustement et remise en forme, nettoyer ce qui ne présente plus bien et profiter de ce temps sec pour tondre la pelouse.

 

Les mangeoirs sont remplis à ras bord, cacahuettes, graines de tournesols, boules de graisse, pain d’insectes, vers de farine et noix de coco ont été planqués sur les hauteurs, loin des agressions de chats.

 

Je n’ai pas su dénicher lors des foires aux plantes un abreuvoir à suspendre digne de ce nom, à défaut j’en ai trouvé en jardinerie, en plastique malheureusement mais qui fera l’affaire le temps d’en dégoter un autre plus approprié.

 

Mon étonnement est total devant ce beau bouton que m’offre le Pavot « Harlem », je ne savais pas que les pavots pouvaient fleurir en cette période de l’année, il m’en bouche un coin, comme on dit.


L’iris « English Cottage » est fidèle au rendez-vous, c’est un remontant.


Planté voilà belle lurette, l’hydrangea « Diamant rouge » m’offre pour la toute première fois une belle coloration automnale, il est resté blanc pendant de longues années à tel point que j’ai cru avoir reçu une autre variété, mais non c’est bien lui et il le confirme cette fois.


 

Voilà ce que j’appelle « une vue automnale à croquer » avec ses coloris de parchemin que j’apprécie.


Poupée va mieux, un peu enrhumée toutefois, j’ai donc repris les inhalations pour lui dégager le nez, elle n’aime pas trop mais n’a pas le choix, la nuit elle dort non loin de moi et me réveille souvent en pratiquant des « pétrissages » sur mon ventre, c’est que j’ai ma kiné personnelle M’dam.


 Le croiriez-vous ?  le Geum « Daiquiri Banana », planté en octobre 2020, commence déjà sa floraison et bien mon beau n’oublie pas ta floraison printanière dans ta course à te faire admirer.


L’Hydrangea » Limelight » n’en fait qu’à sa tête, déjà des boules défleuries et d’autres toutes neuves et bien blanches, les quatre saisons en un seul plant, c’est inouï (ou alors c’est moi qui n’y connaît rien, possible aussi).


J’aime bien la tenue au garde à vous du beau Sanguisorba « Ruby Velvet », idéal lorsqu’il est soutenu par les rosiers.


Une belle Astrante dont je ne connais pas le nom mais présente au jardin depuis plusieurs années, le soleil ne lui fait pas peur tant qu’elle reçoit des arrosages réguliers.


« Lavender Lassie », ce beau moschata Kordès, me surprend toujours par son doux et pénétrant parfum.


Mon coup de cœur pour l’Helenium « Ranchera » (aussi repris en bannière actuellement) il passe du rouge au rouille, en tout cas sa floraison est sans reproche.


 

Mon pépère de Toulouse se repose au soleil, il se fait vieux et sollicite beaucoup de caresses. 


« Acropolis » est particulier en cette période avec la corole plus refermée et des tons plus doux.


L’Achillea « Lilac Beauty » a été plantée en octobre 2020 et son coloris n’est pas vraiment lilas cette année, l’an prochain peut-être ? 


« Jazz Festival » n’a pas autant grandi ni fleuri cette année, une bonne dose de fumier desséché lui fera le plus grand bien toutefois les coloris qu’il offre sont toujours aussi peps


« Deborah » n’a cessé de fleurir, encore et encore sans relâche depuis mai dernier.


Le beau Caryopteris « Good as Gold » est plus tardif que les autres mais bien lumineux tant par la fleur que le feuillage.



« Lady of Shalott » est toujours aussi attirante, un grand et large rosier.



« Loulou » est un amour de chat, toujours joueur.  Je me rappelle de cette voisine âgée à qui il appartenait et lors d’une conversation un jour qu’elle était de sortie elle m’a dit « à 19h30 je regarde le journal télévisé mais j’aime bien que mon petit chat soit rentré » et sa façon si humble de me le dire me tirait les larmes des yeux, chaque fois que je regarde mon Loulou je pense à elle, si elle savait qu’il est à présent chez moi car je pense qu’elle a du bien souvent se demander ce qu’il était advenu de son petit protégé lorsqu’elle fut emmenée d’urgence en clinique et maison de repos.  Je n’ai jamais su comment elle l’appelait, peut importe Loulou semble lui plaire comme prénom.  Il a vécu deux ans chez la voisine directe avant que sa maison ne soit détruite par le feu, Loulou m’a suivie un jour que je portais à manger en attendant que la maison soit refaite (il dormait avec Bandit dans la remise), la maison retapée la voisine n’est jamais revenue…. Les deux loustics sont à présent chez moi avec les noms que je leur ai transmis.


et « Bandit » 


« Blauwe Stad » s’offre un ton plus rouge que d’habitude, j’aime bien cette rose finalement. 


L’Echinacea double « Sunseckers Apple Green » est planté dans la grande vasque centrale j’espère qu’il reviendra l’an prochain mais qui sait ?


« Flashlight », très florifère a mis deux ans pour s’implanter, il grimpe vite et je vais devoir tailler en conséquence.


 « Pouce Pouce » est lui aussi arrivé du voisinage, blessé nous l’avons emmené chez le véto et sa queue coupée il est resté chez nous, cela fait quelques années à présent, il a gagné en poids car c’est un bon mangeur, si j’ai entendu le son de sa voix en ces quelques années alors je les compte sur les doigts d’une seule main, il est vraiment très discret.  Dès qu’on le touche il ronronne….


La belle Agapanthe « Vallée bleue » est seulement en fleurs, toute petite et mignonne elle joue la timide.


 

Au printemps j’ai déplacé le Ginko « Mariken » dans la petite roseraie mais son feuillage est moins fourni qu’avant, j’en déduis qu’il a besoin de plus d’ombre et rejoindra le patio l’an prochain.


J’admire toujours la grâce de la Salvia « Nachtvlinder » au beau coloris mauve intense.



« Zoé » c’est le chat de la voisine, régulièrement chez nous et souvent d’une humeur d’ours mal léché, elle attaque régulièrement mes chats mais avec nous elle est très câline, elle déteste les femelles, s’en prend souvent au pauvre Bandit mais fait le gros dos devant certains car elle sait qu’elle recevra un bon coup de pattes si elle persiste dans ses caprices.  Elle prend le plus souvent ses repas chez nous, pour cette question impossible de lui faire comprendre qu’elle habite à côté, dans sa tête le resto c’est sur la table de la cuisine, ben voyons !


« The Faun » offre de petites roses merveilleuses, ici un joli bouton, ce rosier était en pot et je l’ai finalement intégré au jardin, pendant deux ans il a ramé au possible pour s’implanter mais à présent c’est bien parti.


« Wollerton Old Hall » j’ai fini par le classer dans les indomptables, de très longues tiges, trop longues à mon goût, mon gaillard au printemps prochain tu vas te retrouver avec 30 cm tout au plus, histoire de te reprendre.


« Chantal Merieux » est le seul rosier Guillot qui a réussi au jardin, il devient vite grand mais j’ai lu qu’il ne faut pas hésiter à lui couper ses tiges pour les bouquets afin qu’il s’étoffe en largeur plutôt qu’en hauteur.  Ce sera chose fait l’an prochain.


«The Fairy » reste petit chez moi alors qu’ailleurs….. allez comprendre !


« Mistress Quickly » je l’adore celui là d’abord parce qu’on le rencontre bien peu, ensuite parce qu’il est vachement florifère.


Et je termine par la belle « Souvenir de Madame Auguste Charles », toujours aussi fidèle et craquante.


A pluche !

 

Siam