lundi 31 mai 2021

Premiers iris

 Quelques jours de soleil et voilà que les iris se mettent à fleurir, chacun à son rythme, il faut être patient.  Pour la seconde année avec ces plantes je constate que tous ne fleuriront pas, même topo que l’an dernier avec les téméraires qui reviennent et d’autres qui choisissent de s’épanouir une année sur deux.

 

Je n’avais pas encore pu voir mon chouchou « Summer in Siam », vous l’aurez compris il a été choisi pour son nom.   Il ne me déçoit pas, bien au contraire, je le trouve si beau avec ses deux coloris dont on ne sait lequel met en valeur l’autre !   Pour l’instant je n’ai encore qu’une fleur mais dans une semaine ce sera bien différent, je n’ai pas pu attendre pour vous le présenter profitant d’une météo clémente qui emballe les iris de fort jolie manière. 




Un autre est là pour me surprendre « Bubble Bubble », avec ses tons encre de Chine et violet profond, c’est Monsieur Mystère à n’en pas douter avec ses coloris d’Outre tombe, psychédéliques mais à tomber par terre.

 




J’espère que votre week-end a été beau, le mien le fut en tout cas et je n’étais plus sortie autant pendant trois jours d’affilée depuis la crise sanitaire, ça fait un bien fou les balades au soleil, les clubs de motos sont de retour, ils se sont bien fait remarquer.

 

A pluche !

 

Siam

jeudi 27 mai 2021

En attendant les roses, petites rétrospectives au jardin/3

 

Je continue à vous présenter un autre espace au jardin, sans les roses mais la météo y est fautive, quelques boutons font leur apparition et les floraisons sont encore du domaine du futur.

 

Voici la grande roseraie.  A vrai dire depuis sa conception seuls quelques rosiers ont gardé leur emplacement, avec le recul je dirais que « Eglantyne » est la plus ancienne du groupe, j’ai d’ailleurs failli la perdre et elle repart enfin après avoir été coupée à 20 cm l’automne dernier. 

 

Eglantyne


Sur l’arche « Alexandrie » (les trois du jardin portent des noms se référant à l’Egypte ancienne) couraient deux créations Mela Rosa « Louise Dupin » et « Nellie Jacquemart André »,

A gauche Nellie, à droite Louise

j’ai demandé à Zhom d’enlever la Dupin car si ce rosier n’a rien à se reprocher j’avoue que j’avais difficile avec son coloris rose saumoné, d’autant qu’elle était associée à une clématite très foncée «Romantica », elle prenait aussi beaucoup de place et la taille devenait difficile, dans la foulée et sans mon consentement Zhom a éliminé l’autre que j’adorais !!!  Sacrilège à mes yeux mais je suis tombée sur le pot aux roses trop tard pour sauver quoi que ce soit.  Dès que possible je réintroduirai ce rosier au jardin, un bonheur pour les insectes.

 

En lieu et place j’ai transplanté « John Davis » 

qui étouffait entre Mme I. Pereire et Celciana, déjà haut de 150 cm j’ai bien arrosé pour éviter une catastrophe, dès que le temps le permettra je l’aspergerai de purin d’ortie.  Pour remplacer la Nellie j’ai acheté « Penny Lane » que Daniel Schmitz adorait, je souhaite lui associer une clématite à petites fleurs.

 

Le centre de la grande roseraie


Dans cet espace j’ai perdu une valeur certaine, le beau rosier « Leander ».  Jamais je n’aurais cru qu’il puisse disparaître un jour ce costaud, est-ce le froid de cet hiver ou les racines de l’Eucalyptus Azura planté en 2015, (annoncé à 200 cm il en fait presque le double) ?  Plutôt que le remplacer j’ai planté une spirée superbe « Pink Sparkler » ainsi que la nouvelle, j'ai nommé "Sparking Champagne", un tapis de spirées pour apposer un joli contraste aux floraisons de roses. 

Leander


Pink Sparkler

Tout à côté j’ai taillé fortement l’Austin « James Galway », planté depuis près de huit ans je devais le rajeunir,  les nombreuses pluies de ce mois de mai l’ont aidé à repartir de plus belle et sur les vieux gros bois taillés à 20 cm naissent plein de belles pousses rouges, promesse d’une belle floraison sinon cet été du moins l’automne suivant.  Derrière lui s’étale sans vergogne la clématite Mandschurica, une fois plantée c’est presque impossible de la déloger.





Je ne vais pas vous parler de tous les rosiers de cet endroit, vous les découvrirez plus tard lorsqu’ils seront fleuris.  Ah oui, chez moi « Cornelia » (X) n’en veut pas, voilà trois ans qu’il végète et malgré arrosage et engrais il semble qu’il ne se plaise pas, floraison riquiki et feuillage « c’est pas ça ». Je verrai l’an prochain ce qu’il y a lieu de faire, l’éliminer ou tout retailler.


Voici quelques vues du jour, comme cet endroit se transformera sous peu si vert encore mais bientôt à dominante rose/blanc/orange.

A gauche l'heuchère Tiramisu, à droite Dark Secret


Persicaria Superba

Trio d'heuchères Black Prince, Sugar Plum et Pinot gris ainsi que la brunera Java,
devant la pousse d'asters nains mauves

Sur la gauche, la spirée Thor Gold (plantée l'an dernier, à floraison blanche)
sur la droite géranium Sabbani Blue 
et la belle fougère Osmunda Regalis Purpurescens


Près de l'arche, la spirée Magic Carpet, quatre ans déjà


A gauche de l'abri oiseau, la clématite Mandshurica (qui va tripler de volume et envahir presque l'entièreté de l'espace), à sa base les nouvelles pousses rouges du rosier James Galway, à la gauche le grimpant Rosendorf Steinfurt, et devant eux Munstead Wood, Ecume des Jours, Emily Bronté et Jubilee Celebration, quelques brunera, hellebore double, et l'heuchère Mulberry, crocosmias jaunes, sur la clôture de gauche le grimpant Parc de la Belle et à son pied Princesse Violette, sous le grillage gris clair l'hydrangea quercifolia Snowflake



A pluche !

 

Siam

lundi 24 mai 2021

En attendant les roses, petites rétrospectives au jardin/2

 

Encore un petit tour au jardin, sans roses toujours car les températures sont bien trop basses.  Par contre la stagnation du mercure n’indispose aucunement ces messieurs pucerons qui s’en donnent à cœur joie pour coloniser les tiges bien tendres des feuillages.  

Je n’en fais plus une maladie et je passe au jardin comme si je ne les voyais pas, d’ailleurs les mésanges se chargent du travail, aïe la semaine dernière une d’entre elles s’est faite attraper par notre Louise, la plus petite de la bande mais une fameuse chasseuse qui se prend pour la Déesse Arthemis, j’ai beau hurler, la gronder rien n’y fait, elle a décidé de me ramener ses proies et j’en suis toute chamboulée, pauvres zoziaux !


Bon, cette fois je vous invite au fond du jardin, le sol a été partiellement nettoyé, le travail traine à cause de la pluie.  

Un grand carré de Stachys évite la corvée mais pour le reste il faut user d’huile de coude, enfin quand je dis "il" comprenez Zhom bien sur.  



J’ai donc décidé de meubler les espaces vides avec des spirées, pratique, facile, peu d’entretien, robuste je n’arrive plus à me priver de cette merveille, j’en avais douze et bien en voilà trois de plus qui avec le temps s’étaleront sur un mètre de diamètre, parfait pour diminuer le travail fastidieux de l’entretien.  

Comme je vais toujours à la même jardinerie je constate que les prix sont diminués de moitié ce qui fait mon affaire, bon le choix n’est plus aussi vaste mais j’ai trouvé une merveille qui nous fait un feuillage superbe, la belle « Sparking Champagne » annoncée sur l’étiquette avec une floraison estivale rose clair et rose framboise, oui j’adore cette couleur.



Let’s go…….




 







Les premiers iris font leur apparition et j’ai enfin le plaisir de découvrir « Mandarin Morning » qui n’a pas fleuri l’année qui a suivi sa plantation, cette fois il est là et je l’aime beaucoup.



Je ferai d’autres articles avec les iris lorsque j’aurai plus de photos à vous montrer, pour l’instant trois commencent leur floraison.  Le prochain article portera sur un autre espace au jardin.

Je vous souhaite une très bonne semaine, il paraît que Soleil va refaire son apparition - il paraît - restons positifs.

 

A pluche !

Siam

vendredi 21 mai 2021

En attendant les roses, petites rétrospectives du jardin/1

 

Autrefois je l’appelais « l’espace May-Li » car la statue s’y pavanait mais je l’ai déplacée voilà quelques mois et l’endroit est devenu « l’espace Ste-Osmane », en prenant le nom d’un rosier il ne risque plus de changer de nom, enfin j’espère.  Il y a quelques années encore trônait ici notre Cèdre de l’Atlas, abattu par les grands vents d’une tempête mémorable, au fil du temps l’endroit a été aménagé avec quelques rosiers, hydrangea et plantes diverses, ok j’ai remis une statue, c’est « Sybill » qui était plus loin au jardin et que je voyais peu, elle a l’avantage d’être couchée et ne risque pas grand-chose.

 



Notez au passage que « Poupée » sait aussi bien s’installer en son centre, histoire de regarder tout autour ce qui s’y passe, un autre chat ?  un petit oiseau ?  un intrus ?  allez savoir.


« Mme Lebrun de Ste-Osmane », création de Jean-Pierre Vibert en 1994 est un superbe moschata qu’il faut tenir à l’œil tant il se développe en largeur. 

A chacun de mes passages je m’y accrochais et nombre de vêtements ont fini troués à cause de la sainte en question.   A l’automne j’ai décidé de tailler sérieusement pour ne garder que les grosses branches maîtresses, la voici repartie, enfin pas encore tout à fait mais cela ne saurait tarder.  Un pavot et une magnifique heuchère « Tiramisu » l’accompagnent (l’heuchère était déjà là lorsque le cèdre s’y trouvait).

 


J’aime aussi beaucoup celle achetée chez les Delabroye « Bronze Beauty », elle a du mal avec ce printemps pluvieux, je l’ai choisie en raison de ses grandes feuilles.

 


Voici « Binocle » au ton très foncé (devant la statue), toujours superbe l’été et chaque après-midi à l’ombre de l’Amélanchier.




J’ai introduit un jour quelques stachys, bon sang c’est une invasion cette plante, j’en ai partout au jardin, je vais donc ici aussi devoir en supprimer quelques uns si je veux que les rosiers tout proches « Nigrette » et « Jazz Festival » puissent se développer car je les ai taillé court.



Celui qui prend le plus de place est bien entendu l’hydrangea « Incredible » avec ses gros pompons blancs, il m’a donné bien du fil à retordre l’année de sa plantation, chaque jour en période d’été chaud je devais lui mettre 20 litres d’eau le matin et en fin d’après-midi pour garder ses tiges droites.   Il a trois ou quatre ans à présent, plus aucun problème en ce qui le concerne mais je m’en souviendrai de cette recrue vantée « inestimable ».  Derrière lui, comme déjà présenté dans les articles précédents l’hydrangea « Little Honey » qui offre un merveilleux contraste.


Un autre rosier fait encore partie de l’espace, il s’agit de « Charisma » une création Noack 2010 aux roses rouges bien visibles de loin et si on le voit à peine à la droite de la statue c'est qu'il est passé par la case coiffeur car c’est aussi un costaud.  J’ai peu de roses rouges au jardin, je ne suis pas fort attirée par ce coloris mais je l’ai introduit quant même car les roses rouges sont la  magnifique invocation de l’Amour.

 




Tout près de cet espace se trouve "la vasque centrale" et c’est à son pied, sous l’heuchère « Batman »,


qu’est enterrée ma tendre « Julie » trop tôt disparue.  J’aime beaucoup cet espace, en fait le seul à ne pas contenir de roses.

 



    Nandina

Je continue à prendre des photos du jardin, encore bien vert je l’avoue, le temps annoncé n’est franchement pas réjouissant et je commence à me lasser de cette période froide et humide même si je me dis que la pluie fait du bien à la nature et remplit les nappes phréatiques mais bon, ça ne fait pas mon affaire, je préfère un temps sec, même couvert je m’en fiche, mais sec, surtout au printemps.

A pluche !

Siam